Compte-rendu de la journée du 7 octobre 2022 (Journées d’automne de la SAES)

Maison de la recherche Sorbonne Université

Table ronde Epreuve de phonologie aux concours – 7 octobre 2022

Participant.e.s : Wilfrid ROTGÉ (Paris-Sorbonne), Olivier GLAIN (Université Jean Monnet – Saint-Etienne), Laure GARDELLE (Université Grenoble Alpes), Catherine CHAUVIN (Université de Lorraine). Modération : Pascale TOLLANCE (V-P Etudes SAES, Université Lumière-Lyon 2)

La table ronde visait à informer les préparateurs des concours (et plus spécifiquement de la sous-épreuve de phonologie à l’agrégation externe) d’un élargissement des règles concernant la transcription phonétique.

Vous trouverez la synthèse proposée par M. Olivier Glain, que nous remercions pour ce document, en cliquant sur le lien suivant :

Table ronde Evaluation de la recherche – 7 octobre 2022

Participant.e.s : Emma BELL (V-P Recherche SAES, Professeure des Universités, Université Savoie Mont-Blanc, ancienne chargée de mission scientifique), Anne PAGE (Professeure des Universités, Aix-Marseille Université, Première Vice-Présidente de la Section 11 du CNU).
Modération : Sandrine SORLIN (V-P Affaires scientifiques SAES, Université Paul-Valéry – Montpellier 3).

Mme Emma Bell présente les évolutions des modalités d’évaluation des chercheurs et chercheuses et des unités de recherche, notamment par le biais du référentiel de l’évaluation. Elle rappelle les débats actuels sur l’évaluation par les pair.e.s et les discussions sur la création de viviers d’expert.e.s.

Mme Anne Page présente les actualités de l’évaluation CNU de la prime RIPEC, puis les cadres européens et internationaux de l’évaluation de la recherche (notamment la récente coalition COARA).

Tous les éléments sont détaillés dans la présentation Powerpoint mise à disposition sur le site de la SAES. Nous remercions Emma Bell et Anne Page pour ce document.

Table ronde Concours – 7 octobre 2022

Participant.e.s : Mélanie TORRENT (Présidente Agrégation externe), Laure GARDELLE et Matthieu VAUDIN (Président et Vice-Présidente du CAPES externe), Isabelle LEGUY (Présidente Agrégation spéciale docteur.e.s).
Modération : Pascale TOLLANCE (V-P Etudes SAES, Université Lumière-Lyon 2) et Cédric SARRE (V-P Formations SAES, Paris Sorbonne INSPE).

Nous remercions Isabelle Leguy, Mélanie Torrent, Matthieu Vaudin et Laure Gardelle pour leur participation à cette table ronde.
Thierry Goater et Valérie Lacor, retenus par d’autres obligations, nous ont priés de les excuser.

Mention est faite en début de séance des changements de présidence de jury pour la session 2023.
Thierry Goater succèdera à Isabelle Leguy à la présidence du jury de l’agrégation externe spéciale d’anglais ; il assurera également la présidence du jury de l’agrégation interne. Isabelle Leguy, quant à elle, devient présidente du jury du CAPES interne.

Ci-dessous les bilans que nous ont fait parvenir les intervenants de la Table Ronde concours.

1 – Agrégation externe spéciale d’anglais 2022 (6è session) – Isabelle Leguy

La session 2022 de l’agrégation externe spéciale section « Anglais » s’est déroulée pour la troisième année consécutive à l’université de Paris, dans des conditions d’accueil saluées par le jury et par les candidats.

À l’heure du bilan, le constat est le suivant : 5 candidats sur les 10 admissibles ont été admis ; sur les 7 postes ouverts pour la session 2022, 5 ont été pourvus. Le nombre d’inscrits et de présents baisse d’une session à l’autre : 77 inscrits – 39 présents – 38 copies non éliminées (taux de présence 50,6 %). 10 admissibles (contre 16 en 2021).

Ce concours doit encore se faire connaître auprès des docteurs, quel que soit leur domaine de recherche. Les candidats admissibles à la session 2022 étaient détenteurs d’une thèse dans les domaines suivants : littérature, civilisation, philosophie, traductologie.

Comme les années précédentes, les docteurs qui se sont présentés à l’agrégation spéciale d’anglais de la session 2022 avaient des parcours académiques et professionnels riches d’expériences, souvent en pays anglophone et dans des fonctions d’enseignement. Les dossiers sur lesquels s’appuie l’épreuve spécifique à ce concours – la mise en perspective didactique du dossier scientifique (MPDS) – en témoignent.

Les compétences acquises par la recherche peuvent être valorisées dans ce concours, à deux conditions : la qualité de la langue écrite et parlée, d’une part ; d’autre part, comme cela fut également relevé dans l’introduction au rapport de la session 2021, la capacité à transposer des compétences développées dans un parcours universitaire pour les mettre au service de l’enseignement de l’anglais dans les collèges et lycées (y compris les classes post-baccalauréat implantées en lycée).

Il s’agit donc à la fois pour les candidats de s’appuyer sur les savoirs et compétences acquis dans leurs parcours de recherche universitaire sur un sujet bien précis, et de s’en émanciper pour aborder la diversité des champs indispensables à l’enseignement de l’anglais en collège ou en lycée.

Le rapport de jury, à paraître dans les jours à venir, fournit des conseils pour chacune des épreuves.

2 – Agrégation externe d’anglais 2022 (Mélanie Torrent)

Mélanie Torrent prend la parole pour remercier l’ensemble du jury de l’agrégation externe d’anglais de la session 2022 et, dans la finalisation du rapport qui paraîtra très prochainement et la préparation de la table ronde, ses trois collègues du directoire : Catherine Chauvin, Isabelle Leguy et Anne Rouhette, ainsi que Françoise Parillaud, inspectrice générale de l’éducation, qui succède à partir de la session 2023 à Isabelle Leguy.

Le calendrier et le nombre de postes de la session 2023 ne sont pas actuellement connus ; ils seront transmis sur les listes de messagerie de la SAES et de l’AFEA dès que le Ministère en informera le directoire.

Après avoir rappelé que la session 2023 verra une légère modification dans les transcriptions autorisées dans l’épreuve de phonologie (se reporter à la table ronde du matin), Mélanie Torrent présente le bilan de la session 2022 – tout en précisant que ce bilan fait l’objet d’une analyse détaillée dans le rapport à paraître.

La session 2022 offrait, à l’automne, 149 postes au concours de l’agrégation externe d’anglais. Tous ont été pourvus et le jury a également décidé de pourvoir, sur proposition du Ministère, les deux postes non-pourvus à l’agrégation externe spéciale docteurs. Enfin, le Ministère a ouvert en juin la possibilité d’une liste complémentaire d’un maximum de 5 postes, que le jury a saisie. Ces décisions, comme l’indique le rapport, se sont appuyées sur une étude détaillée des résultats des candidats, et pas simplement sur une volonté de pourvoir des postes dans un contexte de déficit du nombre d’enseignants dans certaines disciplines, dont l’anglais. Le jury se réjouit donc d’avoir pu pourvoir l’ensemble des postes possibles, tout en maintenant une barre d’admission supérieure à celle de l’an dernier. Un nombre légèrement supérieur de lauréats, y compris sur liste complémentaire, ne doit donc aucunement conduire à penser que les agrégés de la session 2022 seraient une promotion moins performante que leurs homologues des sessions précédentes.

La projection des chiffres des sessions précédentes amène par ailleurs Mélanie Torrent à faire plusieurs constats.

 20222021202020192018
Postes151 (+5)149151151165
Inscrits15311726175418382125
Présents856912817766941
Barre admissibilité6,36,556,96,56,65
Candidats admissibles329339281336365
Ratio2,17 (2,1)2,271,862,242,21
Barre admission7,81 (7,72)7,587,617,337,83
Eléments chiffrés session 2022 – Agrégation externe d’anglais

Tout d’abord, et comme le soulignait l’an dernier Christophe Gillissen, si le nombre d’inscrits diminue régulièrement, le nombre de candidats présents à toutes les épreuves écrites a augmenté depuis 2020, et semble se maintenir (55,9% des candidats inscrits ont terminé toutes les épreuves en 2022, contre 52,8% en 2021, 46% en 2020, 41% en 2019 et 44% en 2018).

La diminution générale du nombre d’inscrits, quant à elle, tient sans doute à plusieurs choses. La baisse du nombre de postes offerts au concours conduit ainsi certains candidats à ne pas s’inscrire, révisant à la baisse leur chance de réussite, phénomène déjà observé l’an dernier. Il semble aussi que le nombre de candidats qui réussissent le CAPES puis décident de passer l’agrégation immédiatement après est en baisse, conséquence en partie de la mastérisation mais aussi de la distinction désormais nette, en termes de programmes et de types d’épreuves, entre les deux concours externes. Force est également de constater une attractivité moins grande du métier d’enseignement, à la fois d’un point de vue financier et du point de vue du statut ou de la reconnaissance sociale. Enfin, Mélanie Torrent souhaite attirer l’attention des collègues sur le fait que certains étudiants souhaitant préparer des thèses hésitent également désormais à présenter le concours de l’agrégation externe classique, étant donné la grande difficulté à obtenir un détachement pour les contrats doctoraux ou les postes d’ATER. Pour l’instant, nombreux sont ceux qui continuent à présenter le concours, en partie en raison du fonctionnement des commissions des écoles doctorales, des comités de sélection et des incertitudes qui pèsent sur les possibilités d’emploi des jeunes docteurs dans le supérieur. Mais la question et les incertitudes sont bien réelles, et demandent à être discutées.

Ceci étant, Mélanie Torrent tient à souligner qu’il reste un vivier angliciste solide pour le concours de l’agrégation externe, comme le montrent à la fois le nombre des candidats ayant composé à toutes les épreuves de l’écrit, et la barre d’admission de la session 2022. Ceci l’amène à deux remarques, en lien aussi avec certaines des questions envoyées en amont de la réunion. Tout d’abord, les étudiants ne sont pas moins représentés qu’ils ne l’étaient ces dernières années. Ils représentent chaque année la majorité des lauréats de l’agrégation : 62% en 2019 ; 65% en 2021 ; près de 69% en 2022. En revanche, ce sont avant tout les personnes déjà titulaires de l’Éducation nationale qui représentent la majorité (54,9%) des candidats qui terminent l’ensemble des épreuves de l’écrit. Le taux de réussite des étudiants à la fin des épreuves orales est donc important.

Ceci suscite au moins deux remarques. Tout d’abord, si les inscriptions ont chuté, le vivier étudiant ne semble pas appauvri. C’est donc une bonne nouvelle, mais qui n’interdit cependant pas de rendre mieux visible le concours dès les années de licence, en faisant par exemple intervenir de jeunes collègues récemment lauréats et en poste dans le secondaire. Certains étudiants découvrent finalement assez tardivement l’agrégation externe ; et les formations universitaires ainsi que les chances de réussite individuelles ne pourraient que bénéficier d’une meilleure visibilité. Deuxièmement, il faut aussi se féliciter du fait que l’agrégation externe soit aussi une voie de promotion pour les collègues titulaires qui peuvent ainsi bénéficier d’un avancement dans leur carrière – sans avoir pour autant toujours bénéficié d’un congé de formation, rappelons-le – et dont la réussite doit être saluée.

Un bilan chiffré détaillé étant inclus dans le rapport, de même qu’un ensemble de rappels et conseils concernant les épreuves écrites et orales, Mélanie Torrent souhaite profiter de la fin de son temps de parole pour répondre aux questions qui ont été posées sur la partie pré-professionnelle de l’épreuve hors-programme.

  • Concernant le document à choisir dans le cadre « d’un projet d’exploitation pédagogique », on peut souligner qu’il s’agit d’une épreuve de concours externe. Les candidats n’ont pas nécessairement été amenés à enseigner, ils n’ont pas fait de stage, et il s’agit bien d’une épreuve pré-professionnelle, qui permet aux candidats de montrer à la fois leur bon sens et leur culture angliciste – pas de montrer qu’ils savent faire cours, ou ont déjà fait cours. Il est également rappelé que les candidats peuvent choisir d’intégrer le document choisi à un enseignement dans le supérieur, et pas uniquement dans le secondaire.
  • il est demandé aux candidats de choisir un seul des trois documents, étant donné qu’ils ne disposent que de 5 minutes pour présenter cette partie de l’épreuve et que les dossiers d’EHP sont déjà très denses.
  • les documents de notation sont internes aux travaux du jury, mais on peut rappeler que les candidats disposent de 20 minutes pour présenter leur lecture du dossier, 20 minutes d’entretien avec le jury sur cette lecture, et seulement 5 minutes, sans entretien, pour présenter la possible exploitation pédagogique d’un des trois documents. Il est donc tout à fait clair que la partie de l’épreuve qui concerne le projet pré-professionnel ne peut concerner qu’une partie mineure de la note.

Des conseils supplémentaires relatifs à l’épreuve, comme au reste du concours, seront disponibles dans le rapport qui paraîtra très prochainement.

Suite aux questions qui ont circulé sur la messagerie au sujet des retours individuels sur les copies, il est rappelé que les copies des épreuves écrites des agrégations externes d’anglais, depuis plusieurs années, ne peuvent plus donner lieu à des bilans personnalisés auprès des candidats. Les candidats de tous les concours ont en revanche la possibilité de demander leurs copies auprès du Ministère, mais aucune annotation n’est portée sur ces copies. Cette procédure concerne tous les concours de recrutement du Ministère de l’Éducation nationale.

Ces contraintes et paramètres sont pris en compte dans l’établissement des rapports détaillés des épreuves pour chaque session, qui comprennent aussi des conseils méthodologiques. Les fiches de correction continuent à être remplies très consciencieusement par tous les membres de jury mais sont réservées à un usage interne. Elles sont utilisées notamment dans le cadre des processus de notation et de vérification rigoureuse des notes qui sont effectués tout au long des sessions.

En concluant, Mélanie Torrent remercie très chaleureusement l’ensemble des membres du jury pour le travail remarquable fourni lors de la session 2022. Comme le soulignait déjà Christophe Gillissen l’an passé, le directoire continuera à solliciter auprès des instances ministérielles la revalorisation, à tous les sens du terme, de leur travail au service de la fonction publique.

3 – CAPES externe – Bilan 2022 et perspectives 2023

Marena TURIN-BARTIER – IGÉSR – Présidente du concours (session 2022)
Matthieu VAUDIN – IGÉSR – Président du concours (à compter de la session 2023)
Laure GARDELLE – Professeure des universités – Vice-présidente du concours

Le rapport du jury de la session 2022, très complet, a été remis aux services du ministère en septembre et une publication est attendue courant octobre. Sa lecture constitue un élément à part entière de la préparation des candidats. Ces derniers et les préparateurs y trouveront notamment les statistiques habituelles concernant les épreuves d’admissibilité et d’admission, que le présent document ne détaillera pas.

La session 2022 du concours a été marquée par une baisse du nombre d’inscrits. Si le nombre de postes proposés est demeuré relativement stable par rapport à la session précédente, le jury n’a pas été en mesure de tous les pourvoir. Il s’est agi principalement de maintenir un niveau acceptable en matière de maîtrise de la langue cible, les premiers non admis ne présentant pas les garanties nécessaires à ce sujet. À cet égard, le jury encourage les candidats et, plus tôt, les étudiants, à séjourner en pays anglophone ; cette exposition directe à la langue, en interaction, ne peut remplacer celle, fort utile à d’autres égards, que les plateformes de vidéo à la demande permettent.

La dernière session s’est aussi caractérisée par une modification notable des épreuves écrites et orales. Le jury souligne à cet égard l’importance, lors des mois précédant le concours, d’un entraînement en temps réel dans les conditions des épreuves, qu’il s’agisse de celles d’admissibilité ou d’admission.

Désormais, les deux épreuves écrites d’admissibilité durent six heures et une note égale ou inférieure à 5 sur 20 à l’une des deux est éliminatoire. Si la première (épreuve disciplinaire) n’a pas posé de difficultés liées à la nouveauté du format (les deux sous-épreuves de commentaire en langue étrangère et de traduction – thème et version – se rapprochant d’exercices en vigueur dans le précédent format du concours), la seconde (épreuve écrite disciplinaire appliquée) a pu quelque peu désarçonner les candidats, malgré les deux sujets zéro publiés sur le site www.devenirenseignant.gouv.fr et relayés par la SAES ; les notes éliminatoires y ont été plus nombreuses. Pour mémoire, voici les recommandations de répartition du temps de travail que formulait le rapport du jury de la session 2021 pour cette épreuve de six heures :

  • prise de connaissance des documents et choix : environ 30 minutes ;
  • question 1 (5 points) : environ 1 heure 15 ;
  • question 2 (8 points) : environ 1 heure 30 – 1 heure 45 ;
  • question 3 (7 points) : environ 2 heures 30 – 2 heures 45.

Le directoire du concours souhaite attirer une nouvelle fois l’attention des candidats et des préparateurs sur la seule modification qui sera apportée au format des épreuves lors de la session 2023 et que la SAES a relayée sur son site le 4 juillet dernier. Le message est reproduit ci-dessous. Cette modification concerne le point 2b de l’épreuve écrite disciplinaire appliquée :

Lors de la session 2022, il est apparu qu’un certain nombre de candidats semblaient manquer de temps pour traiter le point 2b, bien que le temps imparti soit comparable aux sessions précédentes.

L’objectif étant de permettre aux candidats de montrer le meilleur d’eux-mêmes, dans le contexte d’une épreuve qui demande de mobiliser des connaissances et compétences très différentes selon les questions, le Directoire du CAPES externe d’anglais a décidé, après consultations internes au jury et externes, d’apporter quelques modifications à la sous-partie 2b à partir de la session 2023.

Vous trouverez ci-joint un document émanant du Directoire, valable uniquement pour le CAPES externe d’anglais, qui précise ces modifications et les assortit d’exemples. Merci de le diffuser aussi largement que possible.
EEDA-2023-Information_futurs-candidats_préparateurs

Enfin, en réponse à certaines questions sur la première épreuve d’admissibilité (épreuve disciplinaire) :

  • jusqu’à présent, le choix du jury du CAPES d’anglais a été, lorsque les textes officiels le permettaient, de proposer le thème et la version pour la sous-épreuve de traduction. Cela a été le cas lors de la session 2022 et cela le sera pour la session 2023 ;
  • on recommande aux candidats de passer environ deux fois plus de temps sur composition que sur la traduction, le poids de la première sous-épreuve étant sensiblement plus important que celui de la seconde.

Réponse à deux questions communes aux divers concours de recrutement des professeurs d’anglais :

  • on invite les enseignants universitaires qui souhaitent participer aux jurys des concours de recrutement des professeurs d’anglais (agrégation ou CAPES) à se signaler auprès des présidents ou vice-présidents des concours concernés. La constitution du jury répond à des contraintes strictes de parité relative femmes-hommes (aucun des deux sexes ne peut représenter plus de 60% du jury), de représentation des diverses académies et des divers profils d’enseignants d’anglais ;
  • les candidats en situation de handicap peuvent bénéficier d’aménagements sous réserve qu’ils aient fait officiellement reconnaître leur situation auprès des autorités académiques, qui transmettent alors les recommandations d’aménagements du médecin agréé à la DGRH ; un certificat médical établi par un médecin généraliste ne suffit pas. On recommande aux candidats concernés de prendre l’attache des autorités académiques assez tôt car la procédure peut être longue.

Prix de la recherche SAES / AFEA

Mme Nathalie Duclos a remis le prix 2022 à Marine Bellégo, pour son magnifique ouvrage Enraciner l’Empire: une autre histoire du jardin botanique de Calcutta, paru aux Editions du MNHN en 2021.

Le jury a renouvelé ses félicitations très chaleureuses à Marine Bellégo, ainsi qu’aux deux autres finalistes, à savoir Monica Latham (Virgina Woolf’s Afterlives: The Author as Character in Contemporary Fiction and Drama, Routledge Auto/Biography Studies, 2021) et Linda Pillière (Intralingual Translation of British Novels. A Multimodal Stylistic Perspective, Bloomsbury Academic, 2021).

Les trois finalistes ont présenté leurs travaux à l’assemblée de la SAES.