30 mai 2016, l’Université Grenoble Alpes et l’Institut des Langues et Cultures d’Europe, Amérique, Afrique, Asie et Australie (ILCEA4), « Femmes, émigration et colonisation – XVIIème-XXème siècle » Journée d’étude pluridisciplinaire

« Femmes, émigration et colonisation – XVIIème-XXème siècle »

Journée d’étude pluridisciplinaire organisée par l’Université Grenoble Alpes et l’Institut des Langues et Cultures d’Europe,

Amérique, Afrique, Asie et Australie (ILCEA4) le 30 mai 2016

 

L’émigration, qu’elle ait été individuelle ou de groupe, assistée ou forcée, a à la fois joué un rôle central dans le processus de construction de certains empires et dans la gestion de certaines populations considérées comme indésirables en métropole, entre le XVIIème et le XIXème siècle. Elle est également centrale à la construction des Etats-Unis. Depuis un demi-siècle, enfin, le sens des déplacements migratoires s’est, dans certains cas, inversé et ces derniers sont sources de nouvelles problématiques. 

Si les hommes ont souvent été ceux qui partent en premier, qu’ils soient célibataires sans attaches ou bien en couple et pères de famille dans l’attente d’être rejoint par leurs compagnes et leurs enfants, les femmes ont de tous temps participé aux mouvements migratoires. Cette émigration féminine a pu toutefois se dérouler, par le passé tout comme à l’époque actuelle, selon des modalités distinctes qu’il convient d’analyser. 

Pour cerner les différentes facettes des mouvements migratoires féminins (qui peuvent concerner à la fois les mouvements d’un pays à l’autre -émigration/immigration- et les migrations internes à un territoire), il s’agira d’analyser les différents types de migration, les raisons socio-économique qui les motivent (push et pull), ainsi que leurs conséquences. Le regard sera aussi porté plus particulièrement sur les migrantes elles-mêmes, sur la façon dont elles peuvent/ont pu être affectées par leur passage d’un territoire à un autre, percevoir leur voyage et être perçues dans leur nouvel environnement. Les modalités institutionnelles, sociales et humaines de leur migration et, le cas échéant, les mécanismes d’appropriation des nouveaux territoires et/ou espaces sociaux feront enfin l’objet d’étude. 

Cela impliquera différentes réflexions, autour, notamment (mais non exclusivement), des problématiques suivantes : 

1 –L’évolution des migrations féminines 

2 – Les moyens mis en œuvre (émigration assistée, forcée…) 

3  – Le discours sur la mobilité féminine 

4 – Le profil des migrantes. 

5 – L’expérience d’une nouvelle vie 

6 – Les conséquences économiques, juridiques, littéraires et linguistiques de l’émigration féminine. 

Les propositions de communications (200-250 mots, en français) sont à envoyer pour le 20 mars à : veronique.molinari@u-grenoble3.fr, accompagnés d’une brève notice biobibliographique. La langue de communication sera le français.

 


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