14-15 octobre 2016 Université Toulouse 2-Jean Jaurès LES RENCONTRES DE L’HUMAIN ET DU NON-HUMAIN DANS LA LITTÉRATURE DE MONTAGNE ET D’EXPLORATION ANGLOPHONE

COLLOQUE LITTÉRATURE DE VOYAGE ANGLOPHONE

APPEL À COMMUNICATION

LES RENCONTRES DE L’HUMAIN ET DU NON-HUMAIN DANS LA LITTÉRATURE DE MONTAGNE ET D’EXPLORATION ANGLOPHONE

 

Université Toulouse 2-Jean Jaurès

14-15 octobre 2016

 

Les récits d’ascensions ou les récits de voyages anglophones dans des régions montagneuses, tout en offrant des relations d’expériences individuelles nous donnent aussi une vision juste du monde non humain de ces régions. C’est aussi le cas des guides de montagne qui proposent des itinéraires tout en renseignant les futurs voyageurs sur la flore et la faune qu’ils pourront rencontrer. L’intérêt des voyageurs et montagnards pour le monde non humain permet-il de considérer le récit de voyage ou d’ascension comme un exemple de littérature environnementale, les voyageurs, montagnards et alpinistes révélant dans leurs textes une conscience réelle de la nécessaire inter-relation entre le monde humain et le monde non-humain, animal, végétal ou minéral ? La conscience réside dans la perception du monde qui nous entoure, comme le souligne Kev Reynolds : “To gain most from the mountain experience I believe one should retain a childlike sense of Wonder for each segment of the natural environment and, where possible, refine the art of awareness; that is, strive to become conscious of each moment of being, and be sensitive to the world about you (Kev Reynolds, Alpine Points of View, Cumbria : Cicerone, 2004, 12).

Des textes relatant des mouvements animaux — migrations, transhumance — ou végétaux — transport du pollen par les abeilles, des graines par le vent ou les oiseaux — pourront permettre de s’interroger sur ce type de voyage : peut-on parler de récit de voyage animal ou végétal lorsqu’un texte décrit les mouvements du non-humain ? On pense aux récits de Jean-Marie Pelt évoquant les mouvements végétaux.

Le mouvement du non humain, c’est aussi le mouvement des nuages, les mouvements quotidiens des animaux — insectes, oiseaux, poissons, mammifères — ; les mouvements de la nature liés aux variations temporelles ou climatiques.

Ces journées permettront de s’interroger sur le rôle du non-humain dans la littérature de voyage en montagne, les récits d’exploration et dans tous les textes littéraires ou scientifiques évoquant le voyage non-humain.

– Peut-on parler des récits de voyages et d’ascensions et des guides de montagne comme  littérature environnementale  ?

– Les textes scientifiques évoquant les déplacements animaux ou végétaux peuvent-ils être considérés comme une branche de la littérature de voyage ?

– Y a-t-il un récit de voyage animalier ? Autant de questions sur lesquelles des textes anglophones permettront de réfléchir.

Kev Reynolds, montagnard et écrivain britannique, auteur de plus de quarante guides de montagne proposant des itinéraires dans les Alpes, les Pyrénées, l’Himalaya ou les collines du Kent, et de récits de voyages en montagne, ouvrira ce colloque lors d’une conférence plénière. Les communications seront d’une durée de 30 minutes et seront suivies d’un débat à la fin de chaque demi-journée.

L’assemblée générale annuelle de la SELVA se tiendra à l’issue de l’une des deux journées.

Vos propositions (en anglais ou en français) sont les bienvenues et peuvent être envoyées sous forme de résumés de 200 à 300 mots à Françoise Besson (francoise.besson@wanadoo.fr) et Irina Kantarbaeva-Bill (irinabill31@gmail.com) avant le 30 mai 2016.

 

 

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CONFERENCE ON ANGLOPHONE TRAVEL WRITING

CALL FOR PAPERS

ANGLOPHONE MOUNTAIN WRITING: MEETINGS BETWEEN THE HUMAN AND NON-HUMAN

 

Université Toulouse 2-Jean Jaurès

14-15 October 2016

 

Anglophone mountain-climbing reports or travel books, while offering relations of individual experiences, give us an accurate vision of the non-human world in those areas. This is the same for mountain guidebooks proposing routes while giving future travellers information on the flora and fauna of the places described. We can wonder whether the travellers and mountaineers’ interest in the non-human world suggests that travel or mountain writing may be considered as an example of environmental literature, as travellers and mountaineers’ texts reveal a real conscience of the necessary inter-relation between the human and the non-human, be it animal, vegetal or mineral. Awareness dwells on the perception of the world around us, as is underlined by Kev Reynolds: “To gain most from the mountain experience I believe one should retain a childlike sense of Wonder for each segment of the natural environment and, where possible, refine the art of awareness; that is, strive to become conscious of each moment of being, and be sensitive to the world about you (Kev Reynolds, Alpine Points of View, Cumbria: Cicerone, 2004, 12).

Texts relating animal movements—migrations, transhumance—or vegetal ones—pollen transported by bees, seeds carried by the wind or birds—generate questions on this type of journey: can we speak about animal or vegetal travel narrative when a text describes the movements of the non-human? This calls to mind Jean-Marie Pelt’s texts evoking vegetal movements.

The movement of the non-human is also the movement of clouds, the daily movements of animals —insects, birds, fish or mammals—; the movements of nature linked to time or climate variations.

The conference will allow us to think about the role of the non-human in mountain travel literature, exploration narratives and in all literary or scientific texts evoking non-human travels.

– Can we talk of travel books and mountain guide-books as environmental literature?

– Can scientific texts evoking animal or vegetal movements be regarded as a branch of travel literature?

– Is there a wildlife travel narrative? Such are some of the questions to which some texts from various English-speaking areas will help us to find answers.

Kev Reynolds, a British mountaineer and writer, who is the author of more than forty mountain guidebooks offering routes in the Alps, the Pyrenees, the Himalayas or in the hills of Kent, and who also has published several mountain travel books, will open the conference as a keynote speaker.

We welcome proposals for papers of around 30 minutes. They will be followed by a debate at the end of each session.

The SELVA annual general meeting will take place during the conference.

Your proposals (in English or French) can be sent in the form of abstracts of 200 or 300 words to Françoise Besson (francoise.besson@wanadoo.fr) and Irina Kantarbaeva-Bill (irinabill31@gmail.com) before  30 May 2016.

 


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