juin 2015 : motions votées concernant le programme du CAPES, l’inscription à l’agrégation des reçus du CAPES, la mobilité étudiante

L’assemblée générale de la SAES, qui s’est tenue le vendredi 5 juin 2015 à Toulon, a voté les motions suivantes :

1/ Motion sur le programme du CAPES
« L’Assemblée Générale de la SAES prend acte de la remontée du nombre de candidats présents aux deux épreuves écrites du CAPES 2015, mais fait part de sa vive préoccupation concernant la détérioration croissante du ratio entre le nombre de candidats au concours, et le nombre de postes à pourvoir.

L’Assemblée générale de la SAES estime que la reconstitution d’un vivier suffisant de candidats au concours implique notamment la redéfinition du contenu du programme du CAPES d’anglais, afin de rapprocher les notions et thématiques propres à l’enseignement secondaire d’œuvres littéraires et de questions de civilisation et de linguistique précises.

Dans un contexte national où la part du disciplinaire tend à diminuer dans les formations, il est d’autant plus nécessaire que le programme du concours soit d’un niveau disciplinaire exigeant, adapté aux fins pédagogiques auxquelles il est destiné, garantissant ainsi la qualité de la formation et l’égalité des chances de tous les candidats face au concours ».

2/ Motion sur l’inscription à l’agrégation des reçus au CAPES
« L’assemblée générale de la SAES réunie le 5 juin 2015 estime que les étudiants lauréats du CAPES, titularisés à la fin de leur M2, doivent pouvoir bénéficier, s’ils en font la demande, d’une année de disponibilité afin de suivre une préparation à l’agrégation externe dans l’université de leur choix. En conséquence l’assemblée générale demande au ministère et aux rectorats de prendre les mesures nécessaires en ce sens ».

3/ Motion sur la mobilité étudiante

« Dans le but de favoriser la mobilité étudiante, et ce d’autant plus dans les filières de langues vivantes, l’AG de la SAES réuni le 5 juin 2015 demande que les étudiants lauréats du CAPES ayant validé leur année de M1 MEEF puissent, s’ils le souhaitent, effectuer une année à l’étranger afin de consolider leur maîtrise de la langue et leur connaissance de la culture des pays dont ils ont choisi d’enseigner la langue. En conséquence l’assemblée générale demande au ministère et aux rectorats d’octroyer un report de stage à ces étudiants avant leur entrée en M2 MEEF ».

Lettre de l’AFEA et de la SAES à Daniel Filâtre sur les Masters MEEF et les ESPE (mai 2013)

Lettre envoyée à Daniel Filâtre, Conseiller en charge du premier cycle, de la formation des enseignants, de l’orientation et de l’insertion au cabinet de Geneviève Fioraso, Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, concernant les réformes des Masters MEEF et des ESPE, et adressée
au nom de l’Association Française d’Etudes Américaines (AFEA) et
de la Société des Anglicistes de l’Enseignement Supérieur (SAES).

Le projet de loi portant sur la « Refondation de l’école » a été voté en première lecture par la représentation nationale le 19 mars dernier.

L’une des pièces maîtresses de ce projet de refondation est la mise en place des ESPE, qui sont appelées à jouer un rôle central dans la formation des enseignants, voire à la piloter. Ces nouvelles Ecoles font partie d’un dispositif d’ensemble, dont les nouveaux concours de recrutement des enseignants, eux-mêmes articulés aux nouveaux masters MEEF, constitueront l’un des éléments majeurs.

De par son ampleur même, cette réforme ne saurait être mise en place dans la précipitation, d’autant que certaines de ses principales articulations ne sont toujours pas connues à ce jour. En effet, alors que la maquette du nouveau concours était connue depuis le début de l’année, les universités n’ont été informées de ses déclinaisons disciplinaires qu’à la mi-avril, et les maquettes spécifiques des différents CAPES suscitent des questions et des interrogations auxquelles des réponses circonstanciées doivent encore être apportées ; de même, les textes de cadrage des nouveaux masters MEEF ne sont toujours pas publiés, ni les statuts juridiques des ESPE.

Nous demandons en conséquence le report de la réforme à la rentrée 2014, et l’ouverture d’une concertation approfondie avec tous les acteurs du changement. En particulier, nous demandons, à propos de la maquette des masters MEEF :

- que l’introduction du disciplinaire au sein du parcours, et non plus au niveau de la mention, n’aboutisse pas à une minoration de l’ancrage disciplinaire du diplôme dans les nouveaux Masters MEEF PLCE ;

- que le nombre d’ECTS du bloc 1 disciplinaire soit augmenté. Il est aujourd’hui trop réduit pour y intégrer les compétences disciplinaires que requiert une formation de qualité, notamment dans des domaines tels que les langues vivantes étrangères, tout particulièrement l’anglais.

- que le bloc didactique soit explicitement adossé au disciplinaire, afin que les futurs enseignants maîtrisent leur discipline dans toutes ses dimensions ;

- que le bloc recherche soit clairement ancré dans la discipline ;

Nous demandons en outre que le Master MEEF et le Master Recherche ne soient pas coupés l’un de l’autre, mais que des mutualisations entre eux soient non seulement possibles, mais encouragées. Ceci est indispensable pour garantir aux étudiants une possibilité de réorientation et d’évolution dans leur carrière que la césure entre les deux masters rendrait de facto impossible.

Au vu des nombreux aménagements qu’elle appelle, nous estimons qu’il est à la fois déraisonnable et irréaliste d’imposer à marche forcée une réforme qui, dans l’état actuel des choses, n’emporte pas l’adhésion des principaux intéressés : la multiplication des motions émanant aussi bien des instances universitaires que de sections du CNU en est le signe incontestable. Il n’est ni sérieux, ni conforme à l’intérêt du pays et de sa jeunesse, de prétendre faire aboutir la réforme en cours dans un calendrier aussi contraint. Ce n’est pas au moment où les universitaires sont accaparés par les tâches d’évaluation (examens, soutenances de mémoires, rapports de stage, comités de sélection,…), qu’ils pourront consacrer le meilleur de leur temps et de leur énergie à la définition de maquettes nouvelles, qui devront elles-mêmes faire l’objet de validation par les conseils centraux des établissements, puis de navettes avec les instances nationales afin d’être validées à temps pour la rentrée 2013. La date de remontée des maquettes, fixée à la fin du mois de mai, nous semble donc totalement irréalisable, et un report nous paraît non seulement nécessaire, mais même indispensable, afin que cette réforme aboutisse dans les meilleures conditions possibles.

Isabelle Alfandary, présidente de l’Association Française d’Études Américaines

Pierre Lurbe, président de la Société des Anglicistes de l’Enseignement Supérieur

Position des sociétés savantes sur la réforme de la formation des enseignants (15/02/2013)

Texte voté par les sociétés savantes réunies en Assemblée le vendredi 15 février 2013

Dans le contexte actuel, marqué par la mise en place de réformes touchant à la fois à la formation des enseignants et aux conditions d’initiation à la recherche, les associations qui représentent la communauté des enseignants-chercheurs et enseignants impliqués dans la formation des futurs professeurs souhaitent faire part de leur inquiétude. Conscientes de l’importance de mener à bien la réforme de la formation et du recrutement des enseignants, en particulier dans un contexte de chute des effectifs par rapport au nombre de postes à pourvoir, elles ont examiné les projets en cours ainsi que les effectifs des étudiants en masters enseignement et des candidats aux concours. Nos associations regrettent la précipitation et la confusion dans laquelle la réflexion est menée, et l’effet démobilisateur ainsi produit sur les formateurs et sur les étudiants.

Par conséquent, elles souhaitent attirer l’attention sur les points suivants :

- La formation au métier d’enseignant exige aussi la présence d’un socle disciplinaire académique fort, qui permette aux enseignants de demain de maîtriser pleinement les connaissances nécessaires à l’exercice de leur métier. Cette formation disciplinaire ne doit pas occuper une part réduite, ni en amont, ni en aval : en amont, par l’introduction d’une licence trop généraliste ; en aval, par une redéfinition du master et du CAPES qui minore la spécialité disciplinaire. Les masters et les concours doivent donc faire une part importante aux savoirs disciplinaires fondamentaux de spécialité.

- La maquette générique des épreuves écrites et orales du concours en M1 doit le garantir, et ne doit pas, comme le projet le laisse penser, donner une part disproportionnée aux compétences dites « professionnelles », qui sont pourtant, de manière contradictoire, bien indiquées comme étant « en cours d’acquisition ». Les « gestes professionnels » doivent faire l’objet d’un véritable stage, avec une pratique de classe encadrée, comme prévu en M2, après le concours, et être évalués à ce stade.

- Le Master doit préserver un équilibre nécessaire à l’acquisition des connaissances et compétences. Le projet présente un déséquilibre évident entre un M1, qui serait considérablement alourdi par le système dit « intégré », où les candidats devraient préparer les modules du master, effectuer un stage et réussir le concours, et un M2 presque entièrement consacré à un stage, sans véritable adossement à la recherche fondamentale et avec une préparation disciplinaire académique insuffisante.

- Les réformes en cours doivent préserver les liens entre Master MEEF et Master Recherche, tout divorce entre les deux ferait courir d’une part un risque d’appauvrissement disciplinaire académique, d’autre part un risque de tarissement du vivier de chercheurs, dont la France a particulièrement besoin. De plus, ce divorce entre les deux types de master serait de nature à limiter les possibilités d’évolution de carrière des enseignants.

La mention « MEEF » des nouveaux masters doit conserver un ancrage disciplinaire académique porteur de contenu, afin de garder une lisibilité pour les étudiants.

- L’accréditation des ESPE doit conserver un équilibre dans la répartition territoriale des formations, dont l’impact est clair sur le vivier des candidats, sur les formations initiales, et sur la pluridisciplinarité des sites, à la fois pour la formation et pour la recherche. Une réflexion sur les ESPE doit être en outre engagée afin que les différentes composantes de l’université restent pleinement associées à la formation des enseignants par leur présence dans les jurys et par la détermination des modalités de contrôle des connaissances.

Par conséquent, nous demandons que nos associations soient pleinement, et sans attendre, associées à l’élaboration des contenus et à la pondération des blocs du cadre national du master.

Le 15 février 2013

Les signataires :

Association des Etudes grecques (AEG)

Association Française des Catalanistes (AFC)

Association Française d’Etudes Américaines (AFEA)

Association Française de Mécanique (AFM)

Association Française des Russisants (AFR)

Association des Germanistes de l’Enseignement Supérieur (AGES)

Association des Historiens modernistes des Universités françaises (AHMUF)

Association des Historiens contemporanéistes de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (AHCESR)

Association des Médiévistes Anglicistes de l’Enseignement Supérieur (AMAES)

Association des Professeurs d’Histoire et de Géographie (APHG)

Association des Professeurs de Langues Anciennes de l’Enseignement Supérieur (APLAES)

Association des professeurs de musique et de musicologie de l’enseignement supérieur (APMESU)

Société des Anglicistes de l’Enseignement Supérieur (SAES)

Coordination Nationale des Associations Régionales d’Enseignants de Langues Anciennes (CNARELA)

Société des Etudes latines (SEL)

Société des Hispanistes français (SHF)

Société des Historiens Médiévistes de l’Enseignement Supérieur Public (SHMESP)

Société des Italianistes de l’Enseignement Supérieur (SIES)

Société des langues et littératures médiévales d’oc et d’oïl (SLLMOO)

Société des Professeurs d’Histoire Ancienne de l’Université (SOPHAU)

Societe Francaise d’Etude du 18e siècle (SFEDS)

Société Française des Etudes Japonaises (SFEJ)

Société Française d’Etude du Seizième Siècle (SFDES)

Société Française de Littérature Générale et Comparée (SFLGC)

Société Française Shakespeare (SFS)}

Entrevue du 24 janvier 2013 au Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche

Vous trouverez en pièce jointe le compte-rendu de l’entrevue du 24 janvier 2013 au Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche entre des représentants des sociétés savantes signataires de la lettre du du 17 novembre 2012 et des représentants du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche (MESR) et du Ministère de l’Education Nationale (MEN).

La discussion a porté, entre autres, sur les documents de travail datés de janvier 2013 émanant du MEN et du MESR : la Maquette “générique” des concours enseignants 2014 ; le Cadre national des formations liées aux métiers du professorat du premier et du second degré et de l’éducation ; le Cahier des charges de l’accréditation des écoles supérieures du professorat et de l’éducation (ESPE) ; les Référentiels de compétences professionnelles commun à tous les enseignants.

Pour lire le compte-rendu.

Tous ces documents de de travail sont en ligne sur cette page.

Nous attirons l’attention sur le fait que le mois de février sera crucial : les universitaires doivent s’investir dans la confection des Masters MEEF et doivent participer aux dossiers de pré-projets d’accréditation des ESPE pour que le volet disciplinaire soit présent, et il convient de suivre le cadrage de la formation et de saisir l’Inspection Générale pour que les compétences disciplinaires demeurent présentes dans les épreuves écrites et orales des concours du CAPES.

Pour rappel, la Lettre ouverte de 25 sociétés savantes adressées à Geneviève Fioraso et Vincent Peillon le 17 novembre 2012.

Enfin, un communiqué de presse de Vincent Peillon et de Geneviève Fioraso du 24/01/2013 indique un accord entre le MEN et le MESR et la CPU (Conférence des présidents d’université) pour la feuille de route de la réforme de la formation initiale et continue des enseignants et la mise en place des écoles supérieures du professorat et de l’éducation. On y trouvera le calendrier de la mise en place de la réforme.

Télécharger le compte-rendu.

Communiqué envoyé au MESR et au MEN le 14 janvier 2013 par 25 Sociétés Savantes

Communiqué de 25 sociétés savantes envoyé le 14 janvier 2013 à Mme Geneviève Fioraso, Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, et Monsieur Vincent Peillon, Ministre de l’Education Nationale

Madame la Ministre, / Monsieur le Ministre,

Le 22 novembre dernier, 25 sociétés savantes regroupant des milliers d’enseignants et enseignants-chercheurs représentant une pluralité de disciplines, vous ont adressé une lettre circonstanciée et argumentée dans laquelle elles vous faisaient part de leur réflexion sur les réformes en cours en matière de formation des enseignants, notamment à propos du devenir du CAPES, et des futures ESPE (voir en ligne)

Par la voix de leurs présidents, ces sociétés avaient demandé à être auditionnées pour apporter leur contribution à ce débat d’une importance vitale pour l’avenir de notre pays, en raison des compétences spécifiques dont elles sont porteuses, de leur connaissance fine des enjeux multiples de la formation des enseignants, et de leur expérience très concrète de formateurs dans ce domaine en tant que préparateurs aux concours. A ce jour, nous n’avons reçu de vos services aucun accusé de réception de notre lettre, et notre demande d’être auditionnés est restée sans réponse. Ce silence nous étonne : à ce stade, en l’absence de toute communication officielle de votre part, nous en sommes réduits au jeu des conjectures. S’il est exact, comme certaines sources le laissent entendre, que le cadre des ESPE et les modalités des futurs concours seront rendus publics ce mois-ci, nous ne pourrions que déplorer que ce travail de cadrage et de définition se soit déroulé sans que le point de vue des universitaires directement impliqués dans la formation des enseignants et que nous représentons ne soit entendu. Comme trop souvent par le passé, nous serions alors contraints de mettre en place, dans l’urgence et la précipitation, une réforme à laquelle nous n’aurons pas été associés. Vos annonces avaient suscité de grands espoirs, et nous attendions beaucoup de la concertation sur laquelle vous aviez promis de baser vos décisions ; si, à ce jour, cette concertation n’a pas été aussi large et ouverte que nous l’aurions souhaité, il est encore possible que vous preniez le temps de nous recevoir avant les arbitrages définitifs.

Nous vous prions d’agréer, Madame la Ministre / Monsieur le Ministre, l’expression de nos sentiments respectueux.

Signataires :

Charles de LAMBERTERIE, Président de l’Association des Etudes grecques (AEG)

Mercè PUJOL, Présidente de l’Association Française des Catalanistes (AFC)

Isabelle ALFANDARY, Présidente de l’Association Française d’Études Américaines (AFEA)

Jean-Marc THERET, Président de l’Association Française de Mécanique (AFM) / Eric ARQUIS, Président du GTT « Activités Universitaires en Mécanique » de l’AFM

Armelle GROPPO, Président de l’Association Française des Russisants (AFR)

Thierry GALLEPE, Président de l’Association des Germanistes de l’Enseignement Supérieur (AGES)

Nadine VIVIER, Présidente de l’Association des Historiens Contemporanéistes de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (AHCESR)

Lucien BELY, Président de l’Association des Historiens Modernistes des Universités Françaises (AHMUF)

Leo CARRUTHERS, Président de l’Association des Médiévistes Anglicistes de l’Enseignement Supérieur (AMAES)

Bruno BENOIT, Président de l’Association des Professeurs d’Histoire et de Géographie (APHG)

Marie-Pierre NOËL, Présidente de l’Association des Professeurs de Langues Anciennes de l’Enseignement Supérieur (APLAES)

Christian GLAIZE, Président du Club EEA (Électronique, Électrotechnique, Automatique)

Marie-Cécile BARRAS, Présidente de l’Association des Professeurs de Musique et de Musicologie de l’Enseignement Supérieur (APMESU)

Sylvie PEDROARENA, Présidente de la Coordination Nationale des Associations Régionales des Enseignants de Langues Anciennes CNARELA

Pierre LURBE, Président de la Société des Anglicistes de l’Enseignement Supérieur (SAES)

Jacqueline CHAMPEAUX, Présidente de la Société des Etudes Latines (SEL)

Jacques BERCHTOLD, Président de la Société Française d’Etude du Dix-huitième Siècle (SFEDS)

Michel VIEILLARD-BARON, Président de la Société Française des Études Japonaises (SFEJ)

Véronique GELY, Présidente de la Société Française de Littérature Générale et Comparée (SFLGC)

Dominique GOY-BLANQUET, Présidente de la Société Française Shakespeare (SFS)

Christian LAGARDE, Président de la Société des Hispanistes Français de l’Enseignement Supérieur (SHF)

Véronique GAZEAU, Présidente de la Société des Historiens Médiévistes de l’Enseignement Supérieur Public (SHMESP)

Marie-José TRAMUTA, Présidente de la Société des Italianistes de l’Enseignement Supérieur (SIES)

Marie-Madeleine CASTELLANI, Présidente de la Société de Langues et Littératures médiévales d’Oc et d’Oïl (SLLMOO)

Bernard LEGRAS, Président de la Société des Professeurs d’Histoire Ancienne de l’Université (SOPHAU)

Lettre ouverte envoyée le 17 novembre 2012 à la Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche et au Ministre de l’Education Nationale

Dans le cadre de la réflexion sur la formation des enseignants, les présidents de vingt-six sociétés savantes, dont l’AFEA et la SAES, ont adressé le 17 novembre à la Ministre de l’Enseignement Supérieur, Geneviève Fioraso, et au Ministre de l’Education Nationale, Vincent Peillon, une lettre ouverte sur les formations de master et le concours du CAPES. Ce texte concerne, d’une part, les principes intangibles de la formation et du recrutement des enseignants, et, d’autre part, le cadrage du CAPES sur deux ans, avec admissibilité en M1 et admission en M2 (schéma dit “transitoire” du concours 2013-2 / 2014-A).

Voir le texte ci-joint.

Contribution du GALET (Groupement des Associations de Langues Etrangères) au débat sur la refondation de l’école (septembre 2012)

Contribution écrite des sociétés savantes de langues, regroupées au sein du GALET (Groupement des Associations de Langues Etrangères), envoyée à Yves Durand, député en charge des questions de formation des enseignants dans le cadre de la consultation « Refondons L’Ecole » engagée par le Ministère de l’Education Nationale.

La SAES et l’AFEA sont signataires de ce texte, que vous trouverez en pièce jointe ci-dessous.

Pour le GALET,

Isabelle ALFANDARY, Présidente de l’Association Française d’Études Américaines (AFEA)

Thierry GALLEPE, Président de l’Association des Germanistes de l’Enseignement Supérieur (AGES)

Christian LAGARDE, Président de la Société des Hispanistes Français (SHF)

Pierre LURBE, Président de la Société des Anglicistes de l’Enseignement Supérieur (SAES)

Marie-José TRAMUTA, Présidente de la Société des Italianistes de l’Enseignement Supérieur (SIES)

Michel VIEILLARD-BARON, Président de la Société Française des Études Japonaises (SFEJ)

Une version courte de ce texte a par ailleurs été publiée sur le site Refondons l’Ecole.

Réunion du Forum des Sociétés Savantes du 27 novembre 2010 (IHP).

Le compte-rendu de la réunion du Forum des Sociétés Savantes du samedi 27 novembre 2010 (IHP) est en ligne sur cette page.

L’AFEA et la SAES étaient représentées respectivement par Nathalie Caron et Anne-Florence Gillard-Estrada, qui ont participé à la rédaction du compte-rendu.

Vous y noterez la modification du nom en Forum des Sociétés
d’Enseignants et de Chercheurs, et la décision de créer une association
Loi 1901.

Prochaine réunion du Forum des Sociétés Savantes (27 novembre 2010)

La prochaine réunion du Forum des Sociétés Savantes aura lieu le 27 novembre 2010 à Paris. Veuillez en trouver ci-dessous l’ordre du jour. La SAES sera présente à cette réunion et y mandatera l’un des membres du bureau.

Message du bureau du Forum des Sociétés Savantes :

Cher Collègue, Chère Collègue,

Les responsables de 40 sociétés savantes et associations d’enseignants se sont constitués en Forum le 17 octobre 2009 afin de mener une réflexion commune sur le fonctionnement de l’Education Nationale, l’avenir de la recherche et des universités. Le Forum est un lieu de rencontre, d’échanges, d’information mutuelle, ainsi qu’une organisation destinée à exprimer les positions communes de la totalité ou d’une partie de ses membres. Il a vocation à être un interlocuteur reconnu de nos tutelles, d’autres organisations et des médias. Compte tenu de notre expérience pédagogique et de notre représentativité au sein de la communauté universitaire et enseignante dans toutes les disciplines du savoir, et afin de pouvoir défendre les valeurs partagées par nos sociétés, nous demandons à être partie prenante de véritables négociations sur les réformes en cours ou à venir.

Depuis, une vingtaine d’autres sociétés savantes et associations de spécialistes nous ont rejoint. Plusieurs textes on été écrits sur la masterisation et la réforme des lycées, et les trois réunions du Forum ont permis de confronter nos points de vue. La prochaine réunion du Forum des Sociétés Savantes aura lieu le 27 novembre à l’Institut Henri Poincaré (rue P et M Curie, Paris). Voici quelques points importants qui y seront discutés :

La réforme du CNU. L’utilisation de la bibliométrie par les instances d’évaluation. Bilan de l’An 2 de la LRU, notamment en termes de fonctionnement démocratique.

Les conséquences de la masterisation sur les effectifs de master enseignement par rapport à ceux de préparation au CRPE , au CAPES et à l’agrégation des dernières années. La durée et nature des stages prévus en master enseignement. Les problèmes spécifiques liés à l’épreuve « Agir en fonctionnaire… ». Les conditions d’entrée dans le métier des stagiaires.
La mise en place des préparations aux concours et le contenu même de ces concours.

La mise en place en classe de seconde de la réforme : AP, enseignement d’exploration, dédoublements. Réforme du cycle terminal du lycée, en voies générale et technologique.

Un ordre du jour détaillé sera envoyé quelques jours avant la réunion du 27 novembre.

En vous remerciant de votre attention à ce message, nous vous invitons à nous rejoindre à l’occasion de cette journée. N’hésitez pas à relayer cette invitation auprès des autres sociétés avec lesquelles vous êtes en contact ; nous mettons dans la suite de ce message la liste des sociétés qui participent deja au Forum.

Très cordialement,

Le Bureau du Forum : Eric Barbazo, Philippe Blanc, Joëlle Ducos, Hélène Frangoulis, Anne-Florence Gillard-Estrada , Valérie Girardin, Jean-Yves Guillaumin, Stéphane Jaffard, Michèle Leduc, Christophe Mileschi, Jean Vignes

Liste des sociétés du Forum :

Association des Anglicistes pour les Etudes de Langue Orale dans l’Enseignement Supérieur, Secondaire et Elémentaire,

Assemblée des Directeurs d’IREM,

Association (pour l’Encouragement) des Etudes Grecques (en France),
Association des Germanistes de l’Enseignement Supérieur,

Association des Historiens Contemporanéistes de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche,

Association des Historiens Modernistes des Universités Françaises,

Association des Linguistes pour l’Enseignement de l’Oral dans l’Enseignement Supérieur Secondaire et Elémentaire,

Association des Linguistes Anglicistes de l’Enseignement Supérieur,

Association des Médiévistes Anglicistes de l’Enseignement Supérieur,

Association des Professeurs d’Histoire et de Géographie,

Association des Professeurs de Biologie-Géologie,

Association des Professeurs de Biotechnologies, Santé, Environnement,

Association des Professeurs de Langues Anciennes de l’Enseignement Supérieur,

Association des Professeurs de Langues des IUT,

Association des Professeurs de Langues Vivantes,

Association des Professeurs de Lettres,

Association des Professeurs de Mathématiques de l’Enseignement Public,

Association des Professeurs de Musique et de Musicologie de l’Enseignement Supérieur,

Association des Professeurs de Philosophie de l’Enseignement Public,

Association des Sciences du Langage,

Association Française d’Etudes Américaines,

Association Française de Mécanique,

Association Française des Catalanistes,

Association Française des Enseignants Chercheurs en Cinéma et Audiovisuel,

Association Française des Russisants,

Association Française des Enseignants de Français,

Association pour la Recherche en Didactique des Mathématiques,

Commission Française pour l’Enseignement des Mathématiques,

Coordination Nationale des Associations Régionales des Enseignants de Langues Anciennes,

Femmes et Mathématiques,

Rassemblement National des Centres de Langues de l’Enseignement Supérieur,

Société Botanique de France,

Société d’Etude de la Littérature Française du XXe siècle,

Société d’Etude du XVIIe Siècle,

Société de Langue et Littérature Médiévales d’Oc et d’Oïl,

Société de Mathématiques Appliquées et Industrielles,

Société de Philosophie des Sciences,

Société des Anglicistes de l’Enseignement Supérieur,

Société des Etudes Latines,

Société des Etudes Romantiques et Dix-neuvièmistes,

Société des Hispanistes Français,

Société des Italianistes de l’Enseignement Supérieur,

Société des Langues Néo-Latines,

Société des Historiens Médiévistes de l’Enseignement Supérieur Public,

Société des Personnels Enseignants et Chercheurs en Informatique de France,

Société des Professeurs d’Histoire Ancienne de l’Université,

Société Française d’Etude du Dix-huitième Siècle,

Société Française d’Étude du Seizième Siècle,

Société Française d’Etudes Médio- et Néo-Latines,

Société Française de Littérature Générale et Comparée,

Société Française de Physique,

Société Française de Statistique,

Société Française des Etudes Japonaises,

Société Française Shakespeare,

Société Mathématique de France,

Union des Professeurs de Physique et de Chimie,

Union des Professeurs de Spéciales

Compte rendu de la réunion du 29 juin 2010 au Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche

Compte rendu de la réunion du 29 juin 2010 au Ministère de
l’enseignement supérieur et de la recherche

Suite à une lettre envoyée par les présidents des sociétés savantes de langues et cultures étrangères au Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche au sujet de la mastérisation et de ses effets, nous avons été reçus au Cabinet de la ministre le 29 juin dernier.

Face aux quatre conseillers présents, nous avons pu faire état des conséquences de la mastérisation sur le terrain, notamment sur la recherche, rappelé nos critiques sur la nouvelle organisation des concours de recrutement, évoqué aussi l’agrégation et le financement fragilisé de sa préparation. La question de l’exigence nouvelle, et irréaliste dans l’immédiat, de certifications (CLES 2 et C2Ie) a également été soulevée.

Jean Viviès, Président de la SAES

Compte rendu complet de cet entretien.

Compte rendu de l’entretien au MESR du 29 juin 2010

Compte rendu de la réunion du 29 juin 2010 au Ministère de
l’enseignement supérieur et de la recherche

Suite à une lettre envoyée par les présidents des sociétés savantes de langues et cultures étrangères au Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche au sujet de la mastérisation et de ses effets, nous avons été reçus au Cabinet de la ministre le 29 juin dernier.

Face aux quatre conseillers présents, nous avons pu faire état des conséquences de la mastérisation sur le terrain, notamment sur la recherche, rappelé nos critiques sur la nouvelle organisation des concours de recrutement, évoqué aussi l’agrégation et le financement fragilisé de sa préparation. La question de l’exigence nouvelle, et irréaliste dans l’immédiat, de certifications (CLES 2 et C2Ie) a également été soulevée.

Jean Viviès, Président de la SAES

Compte rendu complet de cet entretien.

Communiqué du Forum des Sociétés Savantes de juin 2010

Communiqué du Forum des Sociétés Savantes de juin 2010

Menaces persistantes sur les concours de recrutement des enseignants

Le Forum des Sociétés Savantes a pris position à plusieurs reprises sur les conséquences de la réforme dite
de masterisation des concours d’enseignants, notamment en novembre 2009 (« Réformons la Réforme »)
et en février 2010 (« Masterisation : de mal en pis »). Les craintes que nous exprimions s’intensifient et
nous conduisent à préciser nos vives inquiétudes quant aux nouvelles modalités de recrutement des
enseignants de l’enseignement secondaire et à leurs effets pervers sur l’enseignement supérieur.

Lire la suite

Résolution des associations de langues

Résolution commune du groupement des associations de langues, littératures et civilisations étrangères

L’Association des Germanistes de l’Enseignement Supérieur (AGES), l’Association Française d’Études Américaines (AFEA), la Société des Anglicistes de l’Enseignement Supérieur (SAES), la Société Française des Etudes Japonaises (SFEJ), la Société des Hispanistes Français (SHF) et la Société des Italianistes de l’Enseignement Supérieur (SIES) réitèrent des réserves extrêmes face aux dispositions de la réforme de la formation des enseignants du secondaire. Elles expriment leur désapprobation face aux conditions de son application ; a fortiori cette année, cette réforme est matériellement inapplicable : la date des écrits du CAPES au mois de novembre rend impossible une préparation sérieuse aux épreuves et met gravement en danger tant les chances de réussite des étudiants que la qualité des futurs professeurs.

Le Groupement des associations de langues, littératures et civilisations étrangères réclame impérativement que soit prolongé le délai des inscriptions aux concours (actuellement fixé au 18 juin). A cette date, les diplômes de masters indispensables pour être candidat ne seront pas obtenus, les résultats de la session des concours en cours ne seront pas connus, empêchant toute réinscription des candidats ajournés. Qui plus est, les universités n’auront pas à cette date reçu la validation des maquettes et parcours les autorisant à préparer aux concours. Le Groupement des associations de langues, littératures et civilisations étrangères désapprouve la mise en place de stages en responsabilité pour des candidats non encore reçus au concours de recrutement. Il met en garde contre les inévitables problèmes que cette organisation ne manquera pas de générer et dont l’Université ne saurait en aucun cas être tenue pour responsable.

Marc AMFREVILLE, Association Française d’Études Américaines (AFEA)
Geneviève CHAMPEAU, Société des Hispanistes Français (SHF)
Hélène MIARD-DELACROIX, Association des Germanistes de l’Enseignement Supérieur (AGES)
Christophe MILESCHI, Société des Italianistes de l’Enseignement Supérieur (SIES)
Michel VIEILLARD-BARON, Société Française des Etudes Japonaises (SFEJ)
Jean VIVIES, Société des Anglicistes de l’Enseignement Supérieur (SAES)

6/04/2010

Contribution du Forum des Sociétés Savantes (19/02/2010)

Masterisation : de mal en pis

Contribution du Forum des Sociétés Savantes du 19 février 2010

Les responsables de plus de 50 sociétés savantes et associations d’enseignants se sont constitués en
Forum le 17 octobre 2009 afin de mener une réflexion commune sur le fonctionnement de l’Education
Nationale, l’avenir de la recherche et des universités. En tant que responsables élus des sociétés savantes
et associations de spécialistes, représentatives de la communauté universitaire et enseignante dans toutes
les disciplines du savoir, nous demandons à être partie prenante de véritables négociations sur les réformes
en cours. Le Forum a énoncé lors de sa première réunion des principes sur la réforme dite de masterisation
de la formation et des concours de recrutement des professeurs, détaillés dans le texte “Réformons
la réforme” de novembre 2009. Depuis, sont parus les arrêtés des 28 et 31 décembre 2009 fixant les
modalités d’organisation des concours et les diplômes permettant de s’y présenter, et la circulaire du
23 décembre 2009 pour la mise en place des diplômes de master ouverts aux étudiants se destinant aux
métiers de l’enseignement (en dépit de l’opposition majoritaire du CNESER). Lors de sa réunion du 23
janvier 2010, le Forum a réaffirmé l’ensemble des principes développés dans son texte de novembre 2009.
Il en souligne les points suivants mis en danger par les décisions récentes :

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Compte-rendu : réunion du Forum des Sociétés Savantes 25/01/2010

Compte-rendu de la réunion du Forum des Sociétés Savantes du 25 janvier 2010 (établi par Anne-Florence Gillard-Estrada)

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Arrêté du 19 décembre 2006 portant cahier des charges de la formation des maîtres en institut universitaire de formation des maîtres.

Contribution du Forum des Sociétés Savantes

Réformons la réforme

Contribution du Forum des Sociétés Savantes du 10 novembre 2009 Nos Sociétés se sont déjà adressées par deux fois en 2009 au ministre de l’Education Nationale pour lui faire part de leurs analyses sur les effets de la réforme de la formation et des concours de recrutement des professeurs. Sur le principe, il est légitime que la formation des professeurs, qui s’effectue déjà en cinq ans (six ans pour les agrégés), soit sanctionnée par un master. Si une réforme plus ample doit être envisagée, elle ne peut l’être sans l’accord des communautés enseignantes et universitaires et ne peut aboutir qu’au terme d’une véritable concertation que la parution précipitée des décrets en juillet a compromise. La parution de ces décrets et de circulaires crée une situation d’extrême confusion que nos sociétés dénoncent. Confrontés à un projet de réforme qui nous semble, en l’état, irréalisable et dangereux, nous proposons de repenser la réforme sur la base des principes suivants. Résumé

Les concours de recrutement et leurs programmes doivent rester nationaux et fonder la sélection des candidats sur leurs connaissances et compétences, évaluées par des spécialistes universitaires et des enseignants des disciplines concernées. La réforme de la formation et des concours ne doit pas produire un affaiblissement des exigences disciplinaires ni une restriction du champ des matières étudiées. Pour les candidats au concours de professeur des écoles, la réforme doit être l’occasion d’un renforcement, adapté à leur future mission, des connaissances dans les disciplines absentes de la licence dont ils sont titulaires. La formation proprement pratique doit intervenir après le concours. La connaissance du système éducatif, notamment, ne sera vérifiée qu’à l’issue de l’année rémunérée de stage pratique en alternance dont on ne saurait faire l’économie. Si des stages doivent intervenir avant le concours, il s’agira de stages en observation ou de pratique accompagnée sous la responsabilité d’un tuteur, les stages en pleine responsabilité n’ayant de sens qu’après la réussite au concours.

La formation continue des enseignants titulaires devra être développée. Les cursus menant aux différents concours de recrutement de l’Education Nationale, à une autre voie professionnelle ou à la recherche doivent pouvoir rester compatibles et permettre des réorientations. A cette fin, nous demandons le maintien d’exigences scientifiques et disciplinaires effectives dans toutes les formations de master. Enfin, pour garantir la cohérence des formations, il est indispensable de connaître les programmes et les dates des concours ainsi que les modalités des éventuels stages avant d’élaborer les maquettes des masters correspondants. Pour le concours de l’agrégation 2011, des solutions doivent être trouvées afin qu’aucun étudiant ne soit lésé dans la phase de transition.

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Compte-rendu de la réunion des sociétés savantes (17.10.09)

Les représentants d’une quarantaine de sociétés savantes de toutes disciplines se sont réunis samedi 17 octobre toute la journée à l’initiative de la Société mathématique de France et du groupe de sociétés “Coordination concours lettres”. La SAES était représentée par Jean Viviès et François Poirier. D’autres anglicistes étaient également présents au nom de l’ALOES, de RANACLES et de la société Shakespeare. La journée s’est terminée par l’adoption d’un communiqué sur la création d’un “Forum des sociétés savantes” et l’adoption d’un communiqué exprimant nos positions communes sur la réforme du recrutement et de la formation des enseignants. Vous le trouverez en ligne sur le site de la SAES.

La journée a commencé par la relation des actions conduites par des regroupements de sociétés : M. Leduc s’est exprimée pour le groupement de physique, dont l’impact médiatique et ministériel a été facilité par l’entregent de certains des physiciens ; J. Vignes, au nom de la Coordination concours lettres, a retracé les actions communes menées par les sociétés savantes de littérature française, notamment la publication de “La mastérisation pour les nuls” ; enfin notre président, Jean Viviès, complété par Ch. Mileschi, a évoqué les initiatives prises en commun par sept sociétés savantes de langues vivantes étrangères (russisants, japonisants, hispanistes, italianistes, germanistes, anglicistes et américanistes). Jean Viviès a particulièrement insisté sur quelques questions spécifiques aux langues : la place de l’année à l’étranger, les risques d’un concours sans programme et découplé de l’agrégation, l’absence de la représentation des langues au Conseil pour le développement des Humanités (voir communiqué des sept déjà annoncé sur la messagerie), la contradiction entre le discours ministériel sur les langues et les mesures réellement prises (diminution des horaires, agrégation de russe effacée, puis rétablie après une pétition). J. Viviès a noté le faible impact médiatique de nos communiqués, mais souligné que nous avions obtenu le rétablissement d’une épreuve de langue orale au nouveau concours, et le non-classement des revues par l’AERES dans notre domaine.

Les informations partagées au cours du débat de l’après-midi sont les suivantes : en 2011, les candidats à l’agrégation devraient avoir déjà acquis un M2, mais aucune mesure transitoire n’est prévue, ce qui fait craindre à certains une “année blanche” en termes d’effectifs candidats. Quelques membres du cabinet du ministre ne s’en inquiètent pas, au motif qu’il s’agirait uniquement d’un concours “post-lycée” et que seules quelques universités devraient y préparer. Pour le concours remplaçant le CAPES, le dépôt des maquettes ne connaîtra pas de date butoir, les choses se faisant “au fil de l’eau” — pour éviter de fournir aux mécontents l’occasion de faire bloc. En gros, des annonces seront communiquées fin décembre, le cadre des formations publié en janvier, en mars seront connues la modalités du concours et on attend les remises de maquette à partir d’avril. Cela ne concernera pas l’AERES, qui n’est pas censée évaluer une formation nouvelle…

Le communiqué a ensuite été très minutieusement débattu, presque mot à mot. Il faut reconnaître la qualité et la patience d’une “modération” des débats, qui a su faire écouter la très grande diversité des cultures disciplinaires. Votre serviteur est intervenu dans le sens de la recherche du consensus, notamment sur deux points. D’une part, un vif débat opposait les sociétés de langues entre elles, sur la base d’interprétations discutables d’un précédent communiqué des sept à propos de l’épreuve de “connaissance du système éducatif”. Il a fallu rappeler que ce communiqué avait été formulé à un moment où la chose semblait si bloquée, qu’on ne pouvait que se contenter de demander un moindre coefficient. La formule adoptée dans le communiqué du 17 octobre, consistant à ne pas supprimer l’évaluation de ces connaissances, mais à l’enlever du concours pour la placer au terme du stage pratique, a recueilli tous les suffrages. D’autre part, lorsque le mode d’organisation du “Forum des sociétés savantes” est venu en discussion, le porte-parole de la SAES a indiqué qu’à notre sens, les regroupements disciplinaires tels qu’ils existaient déjà en physique, en lettres et en langues étaient la voie à suivre. C’est sur cette base qu’il a été convenu que les deux principaux animateurs (J. Vignes et S. Jaffard) seraient appuyés par un délégué pour chacun de ces groupements, existants ou à créer. Les sociétés de langues ont convenu entre elles de désigner Ch. Mileschi (SIES) pour les représenter. Ce “Forum des sociétés savantes” fonctionnera sur la base de l’adhésion aux différents textes débattus, et non sur la base de l’unanimité ou même de la majorité, et seront reconnues comme pouvant y participer aussi bien les sociétés exclusivement universitaires que celles qui représentent surtout l’enseignement secondaire. Dans la logique de cette journée, les sept sociétés de langues devraient s’efforcer d’associer à leur démarches les autres sociétés de langues, restées jusqu’ici sur la touche.

F. Poirier

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Communiqué du Forum des Sociétés Savantes (19.10.09)

Les responsables de plus de 40 sociétés savantes et associations d’enseignants se sont constitués en Forum le 17 octobre afin de mener une réflexion commune sur le fonctionnement de l’Education Nationale, l’avenir de la recherche et des universités. Le Forum sera un lieu de rencontre, d’échanges, d’information mutuelle, ainsi qu’une organisation destinée à exprimer les positions communes de la totalité ou d’une partie de ses membres. Il a vocation à être un interlocuteur reconnu de nos tutelles, d’autres organisations et des médias. Compte tenu de notre expérience pédagogique et de notre représentativité au sein de la communauté universitaire et enseignante dans toutes les disciplines du savoir, et afin de pouvoir défendre les valeurs partagées par nos sociétés, nous demandons à être partie prenante de véritables négociations sur les réformes en cours ou à venir.

Le Forum a adopté la résolution suivante concernant le projet de réforme de la formation et du recrutement des professeurs.

Nos Sociétés se sont déjà adressées par deux fois en 2009 au ministre de l’Education Nationale pour lui faire part de leurs analyses sur les effets de la réforme de la formation et des concours de recrutement des professeurs, et lui demander d’écouter les spécialistes que nous représentons. Sur le principe, il est légitime que la formation des professeurs, qui s’effectue déjà en 5 ans (6 ans pour les agrégés), soit sanctionnée par un master. Si une réforme plus ample doit être envisagée, elle ne peut l’être sans l’accord des communautés enseignantes et universitaires et ne peut aboutir qu’au terme d’une véritable concertation ; or la parution des décrets de juillet a créé une situation d’extrême confusion que nos sociétés souhaitent vivement dénoncer. Confrontées à un projet de réforme qui semble, en l’état, irréalisable, les Sociétés savantes proposent de repenser la réforme selon les principes suivants.

Les concours de recrutement et leurs programmes doivent rester nationaux et fonder la sélection des candidats sur leurs connaissances et compétences, évaluées par des spécialistes universitaires et des enseignants des disciplines concernées. La réforme de la formation et des concours ne doit pas produire un affaiblissement des exigences disciplinaires ni une restriction du champ des matières étudiées. Pour les candidats au concours de professeur des écoles, la réforme doit être l’occasion d’un renforcement, adapté à leur future mission, des connaissances dans les disciplines absentes de la licence dont ils sont titulaires. La formation proprement pratique doit intervenir après le concours. La connaissance du système éducatif, notamment, ne sera vérifiée qu’à l’issue de l’année rémunérée de stage pratique en alternance dont on ne saurait faire l’économie. Si des stages doivent intervenir avant le concours, il s’agira de stages en observation ou de pratique accompagnée sous la responsabilité d’un tuteur, les stages en pleine responsabilité n’ayant de sens qu’après la réussite au concours. La formation continue des enseignants titulaires devra être développée. Les cursus menant aux différents concours de recrutement de l’Education Nationale, à une autre voie professionnelle ou à la recherche doivent pouvoir rester compatibles et permettre des réorientations. A cette fin, nous demandons le maintien d’exigences scientifiques et disciplinaires effectives dans toutes les formations de master. Enfin, pour garantir la cohérence des formations, il est indispensable de connaître les programmes et les dates des concours ainsi que les modalités des éventuels stages avant d’élaborer les maquettes des masters correspondants. Pour le concours de l’agrégation 2011, des solutions doivent être trouvées afin qu’aucun étudiant ne soit lésé dans la phase de transition.

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Rapport du groupe Marois

La commission nationale de concertation sur la réforme et le recrutement des maîtres a été installée le 20 mai, en présence du directeur de cabinet de Madame la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche. Elle s’est réunie le 20 mai et le 27 mai et a auditionné les organisations représentatives suivantes : F.S.U, SGEN-CFDT, UNSA, CSEN-SNALC-Autonome, Société des agrégés, SNETAA, FNEC-FP FO. Le 10 juin, la conférence des présidents d’université a décidé « de suspendre sa participation » à la commission. Le président de la CPU indiquait alors que « l’ensemble des quatre conférences (CDIUFM, CPU, CDUS, CDUL) a pris la décision de travailler indépendamment de la commission pour faire des propositions pour un autre projet de réforme ». Outre les six représentants de ces conférences (dont le coprésident Daniel Filâtre), les quatre autres universitaires membres de la commission s’associaient à la démarche de la CPU. Depuis cette date, il n’y a plus eu aucun contact entre ces membres et les autres membres de la commission.

Passée une période d’interrogation, ces derniers, dont la liste est jointe, ont décidé de poursuivre la mission qui leur avait été confiée par les deux ministres et de produire, dans des délais serrés, quelques propositions sur quatre thématiques jugées utiles pour les décideurs : – Le référentiel de compétences – Le cadrage des masters – L’organisation des stages. – la formation des professeurs stagiaires Il n’a pas semblé pertinent, compte tenu du contexte et des délais : -de poursuivre des auditions d’acteurs ou de partenaires de la formation -de donner une publicité à ces travaux.

Ceux-ci se sont déroulés entre le 24 juin et le 15 juillet 2009. […]

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Rapport Marois
Masterisation : rapport du groupe Filâtre

Pour la Conférence des Présidents d’Université (CPU), l’intégration des IUFM dans les universités était une chance et offrait de réelles opportunités de contribuer à l’évolution et à l’harmonisation européenne du système français de formation des enseignants. En attendant des réformes plus profondes de ce système, la CPU proposait dès mars 2008 que toutes les universités réfléchissent à la meilleure façon pour les futurs enseignants d’accéder à un diplôme de master en partie en formation initiale et en partie en formation continuée. L’annonce faite par les pouvoirs publics en juin 2008 que les futurs enseignants devront être titulaires d’un master a donc été accueillie positivement par la CPU, comme par de nombreux représentants des milieux universitaires et scientifiques.

Favorable à la mastérisation, la CPU rappelait en juillet 2008 les principes qui devaient guider cette réforme et adoptait en séance plénière du 18 septembre 2008 la « charte relative aux principes directeurs de la réforme du recrutement et de la formation des enseignants ». Cette charte, solennellement signée par la Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, le Ministre de l’Education Nationale, le Président de la CPU et le Président de la CDIUFM, portait sur sept points : les principes de la mastérisation, le lien avec les parcours licences, le caractère national et l’organisation des concours, l’organisation générale des parcours et leur articulation avec les concours, la structure et le contenu des masters, les bourses, la formation continue des enseignants. Enfin, un calendrier était proposé afin que dès septembre 2008, une réflexion collective soit organisée sur ces thèmes. […]

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Rapport Filâtre
Appel à Luc Chatel

Le gouvernement a préparé des décrets qui lui donnent en partie les moyens juridiques de mettre en oeuvre sa réforme de la formation des maîtres. Leur publication est imminente. Pourtant, sur lefond, cette réforme a suscité une opposition quasi unanime des instances universitaires, des organisations syndicales d’enseignants et d’étudiants, des associations professionnelles, des sociétés savantes, des mouvements pédagogiques, des parents d’élèves (FCPE), etc. Et quant à la méthode, les textes de ces décrets ont été rédigés avant la fin des discussions engagées avec les syndicats dans les« groupes de travail » et alors que la « commission de concertation » coprésidée par MM Marois, recteur, et Filâtre, président d’Université, avait à peine commencé ses travaux.

C’est au point que la Conférence des présidents d’université (CPU) et M. Filâtre, coprésident de la commission, la Conférence des directeurs d’IUFM (CDIUFM), la Conférence des directeurs d’UFR de sciences (CDUS), la Conférence des directeurs d’UFR de lettres et sciences humaines (CDUL) ont dû décider de suspendre leur participation à cette commission, acte inédit dans les relations entre le gouvernement et l’Université. Au même moment, tous les syndicats exigeaient que les projets de décrets soient retirés de l’ordre du jour du Conseil Supérieur de la Fonction Publique d’État (CSFPE) et le Conseil National de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche (CNESER) demandait leur retrait. L’actuel projet de réforme aurait pour conséquences une dégradation de la formation professionnelle des enseignants, une remise en cause du rôle des IUFM, la mise en danger des recherches en didactique des disciplines, une déstabilisation des équipes de formation et de recherche… Ne pouvant plus bénéficier d’un salaire au cours de la cinquième année d’étude, les étudiants les plus modestes auraient davantage de difficultés pour accéder au métier d’enseignant.

De plus, si le gouvernement maintenait la suppression des14 000 postes de stagiaires annoncée par Xavier Darcos le jour même de son départ, les lauréats des concours de 2010 se verraient imposer un dispositif de formation qui ferait passer leur obligation de service à deux tiers de leur horaire, au lieu de 40 % aujourd’hui, ne laissant plus assez de temps pour une formation professionnelle sérieuse. La qualité de la formation des maîtres est une condition décisive de la réussite des élèves à l’école, au collège et au lycée et, au bout du compte, un élément déterminant du développement de la société aux plans économique, scientifique, culturel et humain. C’est pourquoi nous nous adressons au gouvernement de la façon la plus solennelle.

Il ne peut pas avoir raison contre tous, il doit entendre les griefs des parties prenantes à l’égard de son projet. Il est encore temps de préserver l’avenir : nous appelons le nouveau ministre à suspendre durablement la publication des projets de décrets. De plus, il doit garantir, mieux que ne le fait la circulaire Hetzel du 5 juin, qu’aucun étudiant ne sera lésé en 2009-2010. Il doit maintenir le bénéfice des conditions actuelles de la formation pour les lauréats de2010. Il doit préserver les moyens donnés aux IUFM. Nous lui demandons enfin de réunir les conditions d’authentiques négociations avec toutes les parties prenantes. En entendant ces demandes, le gouvernement ferait preuve de sagesse et d’esprit de responsabilité. Il contribuerait à rendre possible une rentrée universitaire et scolaire dans un climat apaisé.

1er juillet 2009

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Appel
Mastérisation : adresse des présidents des sociétés savantes

Les associations de langues, littératures et civilisations étrangères signataires de cette adresse avaient demandé à participer aux travaux de la Commission Marois-Filâtre. Elles devaient être auditionnées ce jour, mercredi 17 juin, à 10h. Suite à la décision de la Conférence des Présidents d’Universités (CPU) de suspendre sa participation à cette Commission, ce rendezvous est reporté sine die. Nous comprenons parfaitement les raisons qui ont conduit la CPU à prendre cette décision. Dès lors que le Ministère de l’Education Nationale refuse de revenir sur les dispositions des décrets relatifs au recrutement des enseignants, les consultations auxquelles devait procéder la Commission Marois-Fîlatre n’ont plus d’objet. Cette Commission avait le mérite d’offrir un cadre à la concertation entre les Ministères de l’Education Nationale et de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche et les différents acteurs concernés.

Nous réaffirmons solennellement les principes suivants :

- La réforme de la formation et des concours de recrutement des enseignants est une question décisive pour l’avenir de notre pays. Elle ne peut faire l’économie d’une véritable réflexion et d’une concertation réelle, notamment avec les universitaires.

- La formation et le recrutement d’un enseignant comporte trois volets (formation dans la discipline, préparation du concours, formation professionnelle) dont le nécessaire équilibre est rompu par ce projet.

- Il est impératif de concevoir une articulation Master/ Concours/Formation
professionnelle qui ne revienne pas à sacrifier la qualité de la formation universitaire.

- Dans nos disciplines, le recrutement des enseignants doit avoir lieu sur la base d’un programme scientifique défini au niveau national.

- La possibilité pour les étudiants spécialistes de langues vivantes de compléter leur formation grâce à un séjour de longue durée à l’étranger doit être préservée.

Ces exigences – nullement exclusives d’autres sujets touchant à la formation professionnelle, au financement des études, au statut des enseignants – ne sont toujours pas prises en compte dans l’élaboration des projets actuels. Les associations de langues, littératures et civilisations étrangères expriment une nouvelle fois leur volonté d’être associées à une concertation sérieuse, préalable à toute réforme viable.

Geneviève CHAMPEAU, Société des Hispanistes Français (SHF)

Philippe COMTE, Association Française des Russisants (AFR)

Françoise LARTILLOT, Association des Germanistes de l’Enseignement Supérieur (AGES)

Christophe MILESCHI, Société des Italianistes de l’Enseignement Supérieur (SIES)

Jacques POTHIER, Association Française d’Études Américaines (AFEA)

Michel VIEILLARD-BARON, Société Française des Etudes Japonaises (SFEJ)

Jean VIVIES, Société des Anglicistes de l’Enseignement Supérieur (SAES)

Réforme du CAPES et statuts des enseignants du supérieur

Lettre ouverte à la commission Marois-Filâtre signée par les Présidents des jurys d’agrégation
Lettre ouverte signée par la SAES avec les sociétés de langues au sujet de la commission Marois-Filâtre
Formation des enseignants : le temps presse !
Lettre ouverte des sociétés savantes et des associations d’enseignants au Ministre de l’Education Nationale
Lettre aux ministres – X. Darcos et V. Pécresse – 4 avril 2009
Lettre des sociétés de langues à X. Darcos -16 mars 2009
Consultation des adhérents de la SAES
Compte-rendu de la réunion du 11 févr. 09 des présidents de six sociétés savantes en langues, littératures et civilisations étrangères au cabinet de Mme Valérie Pécresse, Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Lettre envoyée à Valérie Pécresse le 12/ 01/ 2009 par le Président de la SAES, Jean Viviès
Master métiers de l’enseignement : circulaire de la DGES du 17 octobre
Lettre envoyée à Valérie Pécresse le 4/ 11/ 2008 par les sociétés suivantes : SHF (hispanistes), AGES (germanistes), SIES (italianistes), AFEA et SAES
Communiqué de François Poirier suite à la réunion du 13 octobre 2008 au ministère
Maquette concours officielle présentée par Xavier Darcos lors de la conférence de presse du 13/10/2009
Lettre à Xavier Darcos, Ministre de l’Education Nationale, au sujet des concours (24/09/08)
Motion concours/IUFM 2 juillet 2008
Position du bureau de la SAES, 11 janvier 2008