February 1st, 2019 Adaptation and the Protean Poetics of Margaret Atwood Laboratoire TIL (EA 4182) Center for Canadian Studies (Dijon) Université de Bourgogne-Franche Comté Dijon, France,

Adaptation and the Protean Poetics of Margaret Atwood

Laboratoire TIL (EA 4182)

Center for Canadian Studies (Dijon)

Université de Bourgogne-Franche Comté

Dijon, France, February 1st, 2019

 

Margaret Atwood has long been appreciated for her ardent defense of Canadian authors and her genre-bending fiction, essays and poetry. However, an aspect of her work that has come under less scrutiny is her work both as adaptor and as source for adaptation in media as varied as opera, television, film, or graphic novels. Recent critically acclaimed television adaptations of the novels The Handmaid’s Tale (Hulu) and Alias Grace (Amazon) have rightfully focused attention on these works, but Atwood’s fiction has long been a source of inspiration for artists of various media, a seeming corollary to Atwood’s own tendency to explore the possibilities of media (graphic novels), genres (science-fiction) and narratives (testimonial and historical modes) previously undervalued by the literary community. Indeed, whether approaching the account of Canadian settler Susanna Moodie (Roughing it in the Bush) or canonical texts of Western literature (The Odyssey, The Tempest), Atwood’s adaptations demonstrate a willingness to relocate narratives to contemporary settings,  to build new generic sites (from prose to poetry; from text to image) and to focus on universal – but newly revisited – themes. Beyond the different media to which her fiction has been transposed, one could argue that Atwood’s multi-layered persona as novelist, poet and essayist has engineered a sea change in Canadian studies, shaping the face of Canadian literature through its themes of national identity, gender, and environmentalism. Thus her work as a whole, with its constant emphasis on protean transformation, becomes a source text from which much of contemporary Canadian fiction has emerged.

 

250-word proposals for the symposium (and accompanying brief biographies) can be sent to Fiona McMahon (Fiona.McMahon@u-bourgogne.fr) and Shannon Wells-Lassagne (Shannon.Wells-Lassagne@u-bourgogne.fr) by September 30th, 2018. Participants will be notified mid-October.

L’adaptation et la poétique protéenne de Margaret Atwood

Laboratoire TIL (EA 4182)

Centre d’études canadiennes de Dijon

Université de Bourgogne-Franche Comté

Dijon, 1er February 2019

 

La renommée de Margaret Atwood, comme ardent défenseur des auteurs canadiens et comme auteur de fictions, d’essais, et de poésie qui défie les genres, est de longue date. Toutefois, son travail comme adaptatrice et source d’adaptations dans les medias, que ce soit l’opéra, la télévision, le cinéma, ou le roman graphique, est l’un des aspects de son travail sans doute le moins étudié. Si le succès critique qui entoure les récentes adaptations télévisuelles des romans The Handmaid’s Tale (Hulu) et Alias Grace (Amazon) a focalisé l’attention sur ces œuvres, les fictions d’Atwood ont longtemps été source d’inspiration pour des artistes de médias divers, un corollaire logique de sa tendance à explorer les différents ressorts offerts par des médias (romans graphiques), genres (science-fiction) et des récits (modes de témoignage et récits historiques) jusqu’alors sous-estimés par la communauté littéraire. En effet, qu’elle traite du récit de colon canadien Susanna Moodie (Roughing it in the Bush) ou les textes canoniques de la littérature occidentale (L’OdysséeThe Tempest), les adaptations d’Atwood témoignent d’une volonté de resituer les récits dans des contextes contemporains, de construire de nouveaux emplacements génériques (passage de la prose à la poésie, ou du texte à l’image), et de se concentrer sur thématiques universelles auxquelles sont consacrées de nouvelles lectures. Au-delà des différents médias auxquels sa fiction a été transposée, l’on peut considérer que la posture protéiforme de l’auteur en tant que romancière, poétesse ou essayiste a inauguré de nouvelles perspectives sur les études canadiennes, faisant évoluer la littérature canadienne à travers des thématiques d’identité nationale, de gender, et de l’environnement. Ainsi des modalités de transformation expérimentées par Margaret Atwood répondent en écho à l’ensemble de son œuvre, qui apparaît comme texte-source, aux accents riches et protéens, dont est issu dans une large mesure l’univers fictionnel canadien actuel.

 

Merci d’envoyer des propositions de 250 mots (et de brèves biographies) à Fiona McMahon (Fiona.McMahon@u-bourgogne.fr) et Shannon Wells-Lassagne (Shannon.Wells-Lassagne@u-bourgogne.fr) d’ici le 30 septembre 2018. Les participants seront notifiés mi-octobre.


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