24 juin 2015 Communication du CNU : PEDR et emplois contractuels

Communication du CNU

La section 11 du CNU réunie en session PEDR du 22 au 24 juin 2015 constate de nouveau que, dans leur grande majorité, les dossiers sont d’excellente tenue et mériteraient l’appréciation « A » ou « B ». Le quota limité à 20% de A et 30% de B n’est donc pas adapté à la qualité des dossiers reçus. Nous invitons les collègues, Professeurs et Maîtres de conférences, à postuler massivement à cette prime : plus le CNU recevra de dossiers, plus il pourra attribuer de A et de B et ainsi signifier aux CA des établissements que les collègues anglicistes méritent des primes. Nous rappelons, en effet, aux collègues que le CNU n’est pas limité à un nombre précis de A ou B à donner, mais à un pourcentage des dossiers reçus. Il ne faut pas oublier non plus qu’en fonction des établissements, l’appréciation « B » peut ouvrir droit à une prime.

Votée à l’unanimité

Motion

La section 11 du CNU, réunie le 23 juin 2015, tient à exprimer son indignation au sujet des emplois contractuels proposés par un nombre croissant d’universités afin de pallier le déficit en enseignants, à des niveaux de salaire indécents au vu des qualifications requises (1500 euros bruts, soit le SMIC, pour un docteur, dans une offre d’emploi récente). Ces emplois au rabais se sont multipliés depuis l’instauration de la LRU et le passage au RCE, précarisant et dévalorisant la profession. Nous dénonçons les dotations ministérielles trop faibles et les gâchis financiers créés par le « Crédit Impôt Recherche » ainsi que par l’empilement des structures institutionnelles (de type COMUE). Pour combler les besoins pédagogiques toujours plus criants, il est absolument nécessaire de privilégier les supports d’enseignants-chercheurs titulaires, de contrats doctoraux et d’ATER. Il en va de l’avenir de la recherche, de la qualité des enseignements et du lien même entre recherche et enseignement, qui est le propre de l’université.

Votée à l’unanimité


Publié

dans

par

Étiquettes :