14-15 mars 2019, Université de Haute-Alsace (Mulhouse) Sapphic Vibes: Lesbians in Literature from the Renaissance to the Present « Sapphic Vibes » : les lesbiennes dans la littérature de la Renaissance à nos jours

L’Institut de recherche en Langues et Littératures Européennes (Université de Haute-Alsace) lance un appel à communications pour le colloque
Sapphic Vibes: Lesbians in Literature from the Renaissance to the Present
« Sapphic Vibes » : les lesbiennes dans la littérature de la Renaissance à nos jours
14-15 mars 2019, Université de Haute-Alsace (Mulhouse)
Date limite d’envoi des propositions : 1 octobre 2018
Comité d’organisation : Carine Martin (Université de Lorraine), Claire McKeown (Université de Haute Alsace), Maxime Leroy (Université de Haute Alsace), Robert Payne (Université de Haute Alsace).
Comité scientifique : Organisateurs et Jennifer K Dick (Université de Haute Alsace), Irma Erlingsdottir (University of Iceland), Marion Krauthaker (University of Leicester), Guyonne Leduc (Université de Lille), Marianne Legault (University of British Columbia), Frédérique Toudoire-Surlapierre (Université de Haute Alsace).
Version PDF téléchargeable ici
Sapphic Vibes: Lesbians in Literature from the Renaissance to the Present
Sappho’s poetry was rediscovered by the humanists in the 1540s, and translated into English for the first time in 1652. While her poems remain significant as a benchmark of lesbian representation in high literature, the name Sappho has become synonymous with desire and love between women in wider popular culture. In the first episode of the Netflix series Orange Is the New Black (2013–pres.), for instance, one inmate says to the protagonist: “I’m feeling some Sapphic vibes coming off you.”
The word “vibes” calls into question the widely accepted belief that sexual identity can be reduced to a heterosexual–homosexual binary, and invites us to consider representations of love between women other than through explicit acts, words and relationships. Indeed, it recalls Adrienne Rich’s concept of a “lesbian continuum”—that is, “a range […] of woman-identified experience; not simply the fact that a woman has had or consciously desired genital sexual experience with another woman” (Rich 648).

For this conference, then, we use the term “vibes” as a starting point for exploring the lesbian continuum as depicted in literature, from the explicit to the implicit, the said to the unsaid, the visible to the hidden. We will examine literary currents and movements, viewing the “vibe” as a reflection of the continuity and fluctuations in the representations of lesbianism from period to period, author to author. We invite proposals for 20-minute papers in English or French focusing on any language area, but quotations and titles should be translated into English or French; comparative approaches are also welcome. Papers could explore, but are not limited to, the following questions:

  • How have the central motifs of lesbian-themed writing changed over time?
  • Are some literary forms and genres more conducive to Sapphic representation than others? Is there a specific language that will transcribe the lesbian vibe?
  • Is there a lesbian literary canon?
  • What about texts in which desire and love between women are concealed, muted or repressed? Are there any “classic” texts that can be (re-)read from a lesbian perspective?
  • How does literature depict female companionship and solidarity?
  • How does lesbian-themed writing engage with debates on the place of sexual minorities in society?

 A second conference, organised by Irma Erlingsdottir, will be held at the University of Iceland in 2020 exploring the same theme through history, literature, politics and philosophy.

Please send abstracts of up to 250 words and a brief CV to Carine Martin (carine.martin@univ-lorraine.fr), Claire McKeown (claire.mc-keown@univ-lorraine.fr), Maxime Leroy (maxime.leroy@uha.fr) and Robert Payne (robert.payne@uha.fr) by 1 October 2018.
Organisers: Carine Martin (Université de Lorraine), Claire McKeown (Université de Haute Alsace), Maxime Leroy (Université de Haute Alsace), Robert Payne (Université de Haute Alsace). 
Scientific Committee: Organisers and Jennifer K Dick (Université de Haute Alsace), Irma Erlingsdottir (University of Iceland), Marion Krauthaker (University of Leicester), Guyonne Leduc (Université de Lille), Marianne Legault (University of British Columbia), Frédérique Toudoire-Surlapierre (Université de Haute Alsace).
« Sapphic Vibes » : les lesbiennes dans la littérature de la Renaissance à nos jours
L’œuvre poétique de Sappho fut redécouverte par les humanistes dans les années 1540 et traduite pour la première fois en anglais en 1652. Alors que ses poèmes restent une référence en ce qui concerne la représentation des lesbiennes dans le domaine de la littérature classique, le nom même de Sappho est devenu symbole du désir et de l’amour entre femmes dans le contexte plus large de la culture populaire. Dans le premier épisode de la série Netflix Orange Is the New Black (2013-prés.), par exemple, l’une des détenues dit à l’héroïne : « I’m feeling some Sapphic vibes coming off you » (« Tu dégages des ondes saphiques »). 
Le mot « vibe » (onde) remet en question l’idée généralement acceptée selon laquelle l’identité sexuelle peut être réduite à la dichotomie hétérosexuelle – homosexuelle et invite à prendre en considération les représentations de l’amour entre femmes qui ne soient pas uniquement explicites dans les actes, les mots ou les relations. Cela n’est pas sans rappeler le concept de continuum lesbien d’Adrienne Rich – entendu comme « un large registre […] d’expériences impliquant une identification aux femmes ; et pas seulement le fait qu’une femme a eu ou a consciemment désiré une expérience sexuelle génitale avec une autre femme » (Rich 648).

Pour ce colloque, nous utiliserons donc le terme « vibe » comme point de départ pour explorer le continuum lesbien tel qu’il apparaît dans la littérature, de l’explicite à l’implicite, du dit au non-dit, du visible à l’inavoué. Nous examinerons des courants et des mouvements littéraires en considérant ces ondes dans ce qu’elles transcrivent de la continuité et des fluctuations dans les représentations de l’amour entre femmes entre différentes périodes, différent·e·s auteur·e·s. Les communications (20 min.) peuvent porter sur n’importe quelle aire géographique mais les titres et les citations devront être traduits en anglais ou en français ; les approches comparatistes sont les bienvenues. Le thème du colloque peut être abordé sous les angles suivants (non limitatifs) :

  • Comment les motifs centraux des textes mentionnant les amours féminines ont-ils changé au cours du temps ?
  • Est-ce que certaines formes littéraires ou genres se prêtent plus que d’autres aux représentations saphiques ? Sous quelle forme stylistique s’expriment ces ondes lesbiennes ?
  • Existe-t-il un canon littéraire lesbien ?
  • Que dire des textes dans lesquels le désir et l’amour entre femmes est dissimulé, sous-jacent ou refoulé ? Certains textes classiques peuvent-ils recevoir une (re)lecture lesbienne ?
  • Comment la littérature décrit-elle l’amitié et la solidarité féminine ?
  • Comment les textes se positionnent-ils par rapport aux débats d’époque sur les minorités sexuelles ?

 Un second colloque fera suite en 2020 à l´Université d´Islande sous la direction d’Irma Erlingsdottir et déclinera la thématique sous un angle historique, littéraire, politique et philosophique.

Les propositions de communication (résumé de 250 mots maximum et court CV) sont à envoyer avant le 1er octobre 2018 à Carine Martin (carine.martin@univ-lorraine.fr), Claire McKeown (claire.mc-keown@univ-lorraine.fr), Maxime Leroy (maxime.leroy@uha.fr) et Robert Payne (robert.payne@uha.fr).
Comité d’organisation : Carine Martin (Université de Lorraine), Claire McKeown (Université de Haute Alsace), Maxime Leroy (Université de Haute Alsace), Robert Payne (Université de Haute Alsace). 
Comité scientifique : Organisateurs et Jennifer K Dick (Université de Haute Alsace), Irma Erlingsdottir (University of Iceland), Marion Krauthaker (University of Leicester), Guyonne Leduc (Université de Lille), Marianne Legault (University of British Columbia), Frédérique Toudoire-Surlapierre (Université de Haute Alsace).

Publié

dans

par

Étiquettes :