12th March 2020 Université Clermond Auvergne Roadscapes. A sociopoetics of the road.

Roadscapes. A sociopoetics of the road.

12th March 2020  Université Clermond Auvergne

This symposium will focus on cultural and social representations of the road, particularly, but not exclusively, in the anglophone world. Jack Kerouac’s founding road trip narrative On the Road (1957) stunningly revealed the poetry of the tarmac or as Kerouac put it : « The purity of the road. The white line in the middle of the highwayunrolled and hugged our left front tyres, glued to our groove. «  It also, crucially, framed a vision of the road as a site of individual freedom and mobility. We intend to examine those foundational myths, motifs and markers of self discovery intexts inspired by travel while also extending this literary focus to other genres and perspectives.

Mindful of the sociopoetic approach, as outlined by Alain Montandon, we would like to take a wide, pluridisciplinary angle and ask how has our imaginary of the road been shaped by multiple artistic expressions. Is there an aesthetics of the road in visual arts such as in painting, cinema (including documentaries, short film), photography, video, carnet de voyage, graphic novels, comics and stage performance such as theatre, music and dance ? How has the idea of the road informed the language of advertising, tourist brochures and other communication tools ?

We shall consider the meanings that are attached to roads, such as the milestones that measure them or the borders they cross. Can we read roads as individual versus community spaces ; life driving versus destructive forces ; opportunity versus speril ? How do tourism routes and trails reveal our  connections to our shared heritage, both tangible and intangible ? The open road is said to define the roaming American psyche (Primeau 1996), but that paradigm does not necessarily represent the experience of those who have been excluded such as Native Americans or African Americans. If the road trip is a « quintessential expression of Americaness » (Brigham 2015) what about other geographies and cultural identities to which roads give meaning ?

We particularly welcome papers that engage with the intersections of genre and gender. How do women’s perceptions and experiences of the road reframe this traditionally masculine site of mobility. What does a feminist road trip look like ? In her collection of poetry, Drive (1998) Beat Generation artist, Hettie Jones offers a powerful portrait  of herself as both « woman enough to bemoved to tears / and man enough / to drive my car in any direction.Gloria Steinem’s recent memoir My life on the road (2015) exalts the emancipatory energy of women on the move. We would like to discuss how cultural representations of the road by20th and 21st century writers and artists express the diversity of roadscapes and remodel our expectations for this genre.

Papers lasting 25 minutes can be given in English or in French

 

Please submit proposals (200 – 400 words and a brief biographical note) to Catherine Morgan-Proux (catherine.morgan-proux@uca.fr)

The symposium will take place at the Maison des Sciences de l’Homme, UCA, Clermont Ferrand

Une sociopoétique de la route

Appel à communications

12 mars 2020

Cette journée d’étude portera sur les représentations culturelles et sociales de la route, en particulier, mais pas exclusivement, dans le monde anglophone. Le récit de voyage fondateur de Jack Kerouac  » On the Road  » (1957) a révélé de façon étonnante la poésie du tarmac ou, comme l’a dit Kerouac :  » La pureté de la route. La ligne blanche au milieu de l’autoroute [qui] se déroulait et embrassait nos pneus avant gauche, collés à notre rainure.  » Ce texte a aussi, de manière cruciale, façonnée une vision de la route en tant que site de liberté et de mobilité. Nous avons l’intention d’examiner les mythes fondamentaux, les motifs et les marqueurs de la découverte de soi dans les textes inspirés par les voyages, tout en étendant cette approche littéraire à d’autres genres.

Conscients de l’approche sociopoétique, telle que décrite par Alain Montandon, nous aimerions prendre un angle large et pluridisciplinaire en posant la question de notre imaginaire de la route et les multiples expressions artistiques. Existe-t-il une esthétique de la route dans les arts visuels comme la peinture, le cinéma (y compris les documentaires, les courts métrages), la photographie, la vidéo, le carnet de voyage, les romans graphiques, la bande dessinée et les performances scéniques comme le théâtre, la musique et la danse ? Comment l’idée de la route informe-t-elle le langage de la publicité, des brochures touristiques et d’autres outils de communication ?

Nous examinerons les significations qui sont attachées aux routes, telles que les jalons qui les mesurent ou les frontières qu’elles traversent. Pouvons-nous lire les routes comme des espaces individuels ou des espaces communautaires ; la conduite de la vie et en même temps des forces destructrices ; l’opportunité par rapport au péril ?  Comment les routes et les chemins touristiques nous conduisent-ils à notre patrimoine commun, qu’il soit matériel et immatériel ? On dit que la route ouverte définit le caractère itinérant du psyché américain (Primeau 1996), mais ce paradigme ne représente pas nécessairement l’expérience de ceux qui en ont été exclus, comme les Amérindiens ou les Afro-Américains. Si le road trip est une  » quintessence de l’Americanness  » (Brigham 2015), qu’en est-il des autres géographies et identités culturelles auxquelles les routes donnent un sens ?

Nous accueillons particulièrement les articles qui traitent des intersections entre genre et gender. Comment les expériences des femmes sur la route recadrent cet espace de mobilité traditionnellement masculin ? A quoi ressemble un road trip féministe ? Dans son recueil de poésie,  » Drive  » (1998) Hettie Jones,une artiste de la Beat Generation, offre un autoportrait puissant en tant que  » femme suffisamment émue pour être émue jusqu’aux larmes / et homme assez / pour conduire ma voiture dans n’importe quelle direction « .  Le récent mémoire de Gloria Steinem  » Ma vie sur la route  » (2015) exalte l’énergie émancipatrice des femmes en mouvement. Nous aimerions discuter de la façon dont les représentations culturelles de la route par les écrivains et les artistes des 20e et 21e siècles expriment la diversité des Roadscapes ou paysages routiers et refaçonnent nos attentes pour ce genre.

Les communications de 25 mn se feront en anglais ou français.

Date d’envoi des abstracts (200-400 mots, avec courte bio) à Catherine Morgan-Proux (catherine.morgan-proux@uca.fr) : 30 septembre 2019

La journée d’étude aura lieu à la Maison des Sciences de l’Homme, UCA, Clermont Ferrand


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