February 2, 2018 Short Circuit: Brevity and the short form in serial television One-day symposium Université de Bourgogne,

Call for papers: Short Circuit: Brevity and the short form in serial television

One-day symposium

Université de Bourgogne, February 2, 2018

 

 

As critics, creators and academics alike herald the new “Golden Age” of television, the accent has increasingly been placed on the excess inherent in the form, the temptation to “binge-watch” a single fiction over several hours, or the proliferation of narratives and storylines in American television’s “endless present” (which, unlike its British equivalent, is not traditionally designed to end at any specific point). Melissa Ames (Time in Television Narrative: Exploring Temporality in Twenty-First-Century Programming, 2012) reminds us however that time is at the very center of the television narrative, and that television differs from its cinematic equivalent notably by its incremental approach to storytelling. Thus, for this symposium, we will be examining television as a short form, insisting on the structure implicit in the television episode, or the increasing popularity of webseries that feature microepisodes (of 2-10 minutes), like The Lizzie Bennet Diaries, Frankenstein, MD, Carmilla, or Kings of Con and Con Man. We will attempt to examine this balance between short episodes and long duration, as well as the association of episode length with genre – traditionally, hour-long series have been dramatic, and half-hour series comic. It is worth mentioning that all the webseries with microepisodes mentioned here are comedies, as are French “shortcoms” like Bref or Connasse. However, other short webisodes are dramatic, notably those like The Walking Dead’s transmedia webseries, intended to complete the larger narrative. Finally, the tendency towards summary in the televised short form will also be broached, whether it is in the authorized content of the series (the credits or the “previously on” sequences) or the fan-made videos on line (like “5 seasons of LOST in 8 minutes”; “Best of” videos showcasing the viewers’ preferred jokes, insults, love scenes, etc.; alternate credits, or indeed vidding). The symposium thus hopes to emphasize television’s brevity, in all its forms (and all its platforms).

Proposals on case studies are also welcome.

 

Please send all proposals to Sylvaine Bataille (sylvaine.brennetot@univ-rouen.fr), Florence Cabaret (florence.cabaret@gmail.com) and Shannon Wells-Lassagne (Shannon.Wells-Lassagne@u-bourgogne.fr) by December 15th 2017.

 

Appel à communications

La forme brève dans les séries télévisées

Journée d’études

Université de Bourgogne, 2 février 2018

 

 

Dans le contexte du nouvel « Age d’or » de la télévision, dont l’avènement est salué par la critique comme par les créateurs et les chercheurs, l’accent semble majoritairement mis sur l’excès inhérent au format de la série, que l’on pense au binge-viewing, c’est-à-dire la consommation en une seule fois d’une fiction-fleuve pouvant durer une dizaine d’heures, ou à la prolifération de récits et d’arcs narratifs au sein du « présent infini » traditionnellement caractéristique de la télévision américaine (à la différence de son homologue britannique où le récit sériel a vocation à se terminer). Cependant, comme le rappelle Melissa Ames dans Time in Television Narrative: Exploring Temporality in Twenty-First-Century Programming (2012), le travail sur le temps et la temporalité est au cœur de la narration télévisuelle, qui diffère de son équivalent cinématographique notamment par la subdivision du récit en unités plus courtes constituant autant d’étapes dans sa progression. C’est pourquoi nous nous pencherons lors de cette journée d’étude sur la forme brève dans la fiction sérielle à la télévision, en nous interrogeant par exemple sur la structure implicite de l’épisode, ou sur le succès croissant des webséries dont les « microépisodes » durent entre 2 et 10 minutes, comme The Lizzie Bennet Diaries, Frankenstein, MD, Carmilla, ou encore Kings of Con et Con Man. Nous nous intéresserons à l’équilibre et à la tension entre longue durée (de la série dans son intégralité ou de la saison) et brièveté (de l’épisode, de l’« acte » entre deux coupures publicitaires). Nous examinerons également l’impact de la longueur de l’épisode sur la programmation ainsi que les liens entre durée de l’épisode et genre et/ou mode de diffusion : les séries dramatiques ont typiquement des épisodes d’une heure, par opposition aux épisodes d’une demi-heure des sitcoms ; on notera d’ailleurs que tous les exemples de webséries à microépisodes citées ci-dessus sont des comédies, de même que les séries françaises telles que Bref ou Connasse (appelées d’ailleurs « shortcoms » en français) ; on pourra aussi examiner les webisodes, également d’une durée très courte mais de genre dramatique, venant compléter par des micro-récits des séries comme The Walking Dead. Les pratiques de résumés pourront enfin être abordées, qu’elles fassent partie du contenu « autorisé » (previously on ; générique) ou des productions de fans diffusées sous forme de vidéos en ligne (par exemple, « 5 seasons of LOST in 8 minutes » ; montages des meilleur-e-s moments/insultes/scènes d’amour, etc. ; génériques alternatifs ; vidding). La journée d’étude cherchera donc à mettre en évidence la brièveté propre à la télévision, dans toutes ses formes (et sur toutes ses plateformes).

Les propositions présentant des études de cas sont également bienvenues.

 

 

Les propositions sont à envoyer à Sylvaine Bataille, Université de Rouen (sylvaine.brennetot@univ-rouen.fr), Florence Cabaret, Université de Rouen (florence.cabaret@gmail.com) and Shannon Wells-Lassagne, Université de Bourgogne Franche Comté (Shannon.Wells-Lassagne@u-bourgogne.fr) pour le 15 décembre 2017.

 

 

 

 


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