2 décembre 2016, Université Toulouse-Jean Jaurès, Journée d’étude : « New ways ever free » : paysages et héritages de David Bowie

« New ways ever free » : paysages et héritages de David Bowie

 Journée d’étude du 2 décembre 2016

Université Toulouse-Jean Jaurès

Cultures Anglo-Saxonnes (CAS, EA 801)

Axe 1, Progamme « Subversions et Re-créations »

Organisateurs :

Nathalie Vincent-Arnaud (Toulouse-Jean Jaurès, CAS)

Emeline Jouve (Albi-Champollion, CAS)

Philippe Birgy (Toulouse-Jean Jaurès, CAS)

David Roche (Toulouse-Jean Jaurès, CAS)

 . Station to Station

Au lendemain de la disparition de David Bowie, les images et les voix ne cessent de se multiplier pour évoquer les paysages variés constitutifs de son œuvre, des styles musicaux aux personnages nés de son imagination en passant par les diverses facettes d’une carrière qui l’a vu, tour à tour ou simultanément, endosser plusieurs rôles, le menant de la musique au théâtre (The Elephant Man), au cinéma (The Man who Fell to Earth, Furyo, Les Prédateurs, Twin Peaks: Fire Walk with Me), aux arts plastiques, autant de domaines qu’il a cultivés avec passion et où il a su imprimer une marque indélébile et bien souvent décisive.

. Changes (‘Turn and face the strange’)

L’appel de l’étrange – souligné par l’intitulé d’un colloque consacré à Bowie en 2012, « A Strange Fascination? » – résonne dans ses œuvres jusqu’à être la signature de nombre d’albums, de performances, de clips, de morceaux emblématiques, ses manifestations principales étant les innombrables figures d’ouverture qui constellent l’ensemble. Aux thèmes de l’essor et de l’échappée se conjuguent ceux de la fêlure, de l’errance et de l’aliénation, auxquels la musique elle-même fait écho de manière constante par la multiplicité de ses influences, de ses redécoupages stylistiques, du surgissement de l’inédit via notamment la plasticité d’une voix qui emprunte elle aussi tous les carrefours de l’étrangeté, du transgénérique, du transfrontalier.

. David Bowie is

De la poussière d’étoile à l’étoile noire en passant par toutes les formes de « soleil noir » où se déploient les personnages, l’œuvre de Bowie se fait traversée d’atmosphères, confluence de discours littéraires et artistiques, mémoire et anticipation de l’Histoire, odyssée ininterrompue ouvrant des perspectives toujours plus nombreuses en matière d’art, de redéfinition du genre – quelle que soit l’acception du terme – et de discours sur l’humain.

. David Bowie reste

C’est ce « reste » que nous souhaiterions explorer ici, dans toutes ses manifestations artistisques, littéraires, sociologiques, historiques, entendues comme autant de signes d’une œuvre ouverte à des approches théoriques variées (esthétique, musicologie, gender et queer studies, études culturelles, philosophie, sémiotique, etc.) ; une œuvre dont l’identité, comme celle de son auteur, se caractérise par sa fluidité, sa mobilité, sa quête perpétuelle.

 

Nous invitons les personnes intéressées à faire parvenir leurs propositions en français ou en anglais (un titre et un résumé de 200 à 300 mots, accompagnés d’une bibliographie indicative et d’une brève notice biographique) d’ici le 15 mai 2016 à Nathalie Vincent-Arnaud (nathalie.vincentarnaud@sfr.fr), Emeline Jouve (emeline.jouve@gmail.com), Philippe Birgy (birgy@univ-tlse2.fr) et David Roche (mudrock@neuf.fr).

Les communications, d’une durée de 25 minutes, pourront se faire en français ou en anglais. 


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